La très belle histoire de Pita-Gus Sowakula sur son arrivée à Clermont avec sa femme, internationale Néo-Zélandaise !
La très belle histoire de Pita-Gus Sowakula sur son arrivée à Clermont avec sa femme, internationale Néo-Zélandaise !
Le vendredi 3 mai 2024 à 0:10 par David Demri
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L’été dernier, Clermont décidait de recruter le puissant troisième ligne Néo-Zélandais Pita-Gus Sowakula.
Auteur d’un début de saison très poussif, le solide joueur n’a pas su convaincre le staff Auvergnat.
Mais au fil des mois, Pita-Gus Sowakula a su élever son niveau de jeu au point de satisfaire désormais le staff technique de l’ASM.
Pour ceux qui ne le savent pas, la femme de Pita-Gus Sowakula joue également au rugby.
Elle évolue avec la section féminine de Romagnat.
Pita-Gus Sowakula raconte ses débuts de journées via Midi Olympique. Extrait:
« Je dois être à la salle musculation de l’ASM à 8 heures du matin, donc je me réveille avant ma compagne et ma fille, et je leur prépare souvent le petit-déjeuner. »
Son épouse enchaîne. Extrait:
« Et le soir, j’ai entraînement avec les filles de Romagnat, alors il fait souvent la cuisine. Son plat préféré est le poulet avec du riz, ou du cochon, mais je dois admettre qu’il ne cuisine pas trop mal ! »
Pita-Gus Sowakula est arrivé à Clermont seul, en octobre, en provenance des Chiefs.
C’est seulement deux mois après, en décembre, que sa femme et sa fille l’ont rejoint. Extrait:
« Ma compagne et ma fille me manquaient beaucoup, surtout lorsque j’étais dans un petit appartement durant les deux premières semaines, mais dès que j’ai eu la maison j’allais mieux. Je me projetais davantage avec elles, et le temps se rapprochait. J’ai également passé l’anniversaire de Lavenia et le mien seul à Clermont, en plus il faisait un peu froid (rires), je mettais deux ou trois vestes pour me motiver à aller m’entraîner ! »
Pour sa femme, tout a été plus simple. Extrait:
« Pour moi, c’était plus facile parce que j’avais toute ma famille et notre fille en Nouvelle-Zélande. J’étais vraiment très concentrée pour faire le déménagement et emballer nos affaires. Cela m’a beaucoup occupé l’esprit mais on savait que ce n’était qu’une attente de deux mois et que tout serait plus simple en arrivant à Clermont. »
La femme du joueur de l’ASM raconte comment son mari a signé à Clermont. Extrait:
« Pita était très content de recevoir cette opportunité parce qu’il connaissait déjà Peceli Yato et Jono Gibbes à l’époque. Avec Jono, ils s’étaient connus à Waikato, tout à commencé de là en fait, et de mon côté, j’avais tout accompli en Nouvelle-Zélande en tant que joueuse de rugby. Je voulais vivre une nouvelle aventure avec Pita. Mais le fait de quitter ma famille était sans doute la chose la plus dure de notre départ. »
Lors des négociations, Clermont propose à la femme de Pita-Gus Sowakula de jouer. Extrait:
« Lors des négociations, l’ASM m’a demandé si Toka voulait toujours jouer, je leur ai dit : “bien sûr, est-ce que vous pouvez l’intégrer à l’équipe de Romagnat ?” et cela s’est fait comme ça. »
Il exprime beaucoup de respect pour sa femme. Extrait:
« Toka est la cheffe du couple, elle dirige tout ! Elle me dit toujours quoi faire dans la maison ou avec la petite, elle est très directive ! »
Celle-ci indique d’ailleurs se plaire à Clermont. Extrait:
« C’est beaucoup plus calme ici, en Nouvelle-Zélande il y avait des bagarres, des personnes en voitures qui faisaient crisser leurs pneus et des gens qui criaient quasiment chaque nuit. En plus nous vivions avec mes parents donc il y avait beaucoup de bruit même au sein de la maison (rires). »
Concernant le jeu cette fois, Pita-Gus Sowakula explique s’adapter petit à petit au jeu pratiqué en Top 14. Extrait:
« J’étais habitué à avoir plus d’espaces en Nouvelle-Zélande et à jouer un peu plus avec de l’instinct. Ici c’est beaucoup plus direct, on doit faire nos tâches, le plan de jeu est très strict, j’ai parfois du mal à rester focalisé sur notre stratégie en match. Mais je m’adapte ! »
Sa femme enchaîne. Extrait:
« Il a fait un bon match, mais il aurait pu éviter quelques en-avant pour encore faire mieux ! On discute de nos matchs les week-ends parce que le rugby est notre vie, mais on ne tient pas des carnets avec des statistiques comme nos entraîneurs (rires). »
Pour sa part, Toka a rapidement été intégré à l’équipe de Romagnat. Dès le mois de janvier, soit quelques semaines seulement après son arrivée en France, elle a disputé son premier match.
Elle raconte. Extrait:
« Je n’étais vraiment pas en forme, je ne m’attendais pas à jouer si tôt mais le match s’est bien déroulé, je pense avoir bien respecter les consignes des coachs. Je continue d’être de plus en plus en forme. Mais c’est drôle parce qu’à l’entraînement certaines filles me disent “Toka, pas trop fort s’il te plaît !” donc je pense que je monte en puissance ! »
Le couple se sent bien à Clermont et a prévu d’aller visiter les volcans cet été. Extrait:
« Je ne les ai pas encore visité mais je compte y aller cet été. J’irai courir là-bas, Christophe Urios sera content, ce sera bon pour la préparation physique (rires) ! Depuis qu’on est à Clermont, le quartier est très calme et les voisins sont adorables avec nous ils nous demandent souvent si on a besoin d’aide. »
Il indique également comprendre de mieux en mieux son entraineur. Extrait:
« J’arrive de plus en plus à comprendre Christophe Urios, surtout quand il s’énerve ! Il n’y a pas besoin de beaucoup d’explications (rires), mais heureusement il nous parle un peu anglais pour aider à la compréhension quand c’est plus calme. »
Toka explique adorer son équipe de Romagnat. Extrait:
« J’adore mon équipe, les filles sont si accueillantes, même si je dois encore m’habituer au fait de se dire bonjour individuellement. En Nouvelle-Zélande on crie juste “salut !” à tout le monde et c’est bon ! Ici, chacune se fait la bise ou se serre la main, cela a vraiment été un choc culturel au début, mais je m’adapte semaine après semaine ! »
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