Sébastien Piqueronies : « Il y avait tout pour vivre un scenario cauchemar »
Sébastien Piqueronies : « Il y avait tout pour vivre un scenario cauchemar »
Le dimanche 21 avril 2024 à 10:54 par David Demri
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La Section Paloise a dû batailler pour s’imposer face à Montpellier, ce samedi après-midi au Stade du Hameau, à l’occasion de la 21ème journée du Top 14 (31-23).
Le manager de Pau, Sébastien Piqueronies s’est confié via Sud Ouest à l’issue de la victoire remportée par ses joueurs.
Il l’affirme : il y avait tout pour vivre un scénario cauchemar.
Finalement, ses joueurs ont su rétablir la situation. Extrait:
« Vu le contenu, ça aurait pu être beaucoup plus délicat. Donc c’est très bien d’avoir pris 4 points. On a été bien contré en touche par une équipe qui a maîtrisé cet aspect du jeu. On a été globalement énormément sous pression. Il y avait tout pour vivre un scenario cauchemar. Ça se joue dans la conviction, le caractère des hommes de la Section.
C’est un grand match de la part de nos leaders, même si ce n’est pas le plus spectaculaire. Je dis chapeau à nos leaders, face à une équipe qui nous a contrarié en conquête. On n’a pas mis notre jeu en place suite à la défaillance de notre conquête. On est allé chercher des munitions ailleurs. C’est pour ça que cette victoire a énormément de valeur. »
Le demi-de-mêlée Palois Thibault Daubagna a analysé la victoire des siens. Extrait:
« On a eu 10 jours pour préparer sérieusement ce match qu’on a contrôlé dans la globalité. Dans le combat, l’engagement, on a été présents. Cela nous autorise à regarder un peu plus haut. Il reste 5 matchs, on va voir ce qui s’offre à nous. On a fait des erreurs qui ont laissé le MHR dans le match, puis on s’est rendus coup pour coup. On est arrivés à contrôler le match, même s’il y a plein de choses à revoir. Ce qui prime, c’est plus le résultat que la manière.
L’important, c’est de gagner, après, on est conscient que ce qu’on a mis ne suffira pas toutes les semaines. Je pense qu’on va toujours attacher autant d’importance au contenu, même en étant aussi près de la fin. On ne s’est pas fait peur, mais on aurait dû se mettre à l’abri plus tôt.
Notre solidarité défensive fait qu’on est parvenu à renverser la situation. On a la volonté de gagner ces ballons qui traînent, ces contests près des lignes. Il faut gagner ces moments-là pour lancer des mouvements de grande envergure. »
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