Les mots forts de Melvyn Jaminet : « Je ferme ma bouche et je travaille ! »

Les mots forts de Melvyn Jaminet : « Je ferme ma bouche et je travaille ! »

Le mardi 16 avril 2024 à 23:49 par David Demri

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L’arrière du Rugby Club Toulonnais, Melvyn Jaminet s’est confié via Midi Olympique.

Ce-dernier est notamment revenu sur sa carrière internationale qui a été mise entre parenthèses ces derniers mois.

Appelé au sein du groupe France pour préparer le dernier Tournoi des Six-Nations, Melvyn Jaminet n’a jamais été conservé par Fabien Galthié pour disputer l’un des cinq matches de la compétition.

Il explique pourquoi il n’a pas été retenu par le staff Tricolore. Extrait:

« Quand je suis monté, je me suis dit qu’il était possible que je ne revienne plus jusqu’à la fin. À cette période, je n’étais pas au meilleur de ma forme. J’avais été très moyen avec Toulouse, et à Toulon, on était dans le dur collectivement. Je ne dis pas que j’étais flamboyant, mais je prenais mes marques.

Des mecs étaient bien plus performants. Je comprends les choix et, surtout, je les respecte. Je me suis focalisé sur moi-même et sur le fait de bien me rétablir de ma contusion à la cuisse subie après La Rochelle. Personne ne le sait, mais j’étais censé remonter à Marcoussis avant cette blessure. »

Il a eu une discussion avec l’entraineur de l’attaque des Bleus : Patrick Arlettaz. Extrait:

« J’ai discuté avec Patrick Arlettaz, à Marcoussis. Il était aussi en train de prendre ses marques et je n’ai pas eu le temps d’échanger en profondeur. En bref, ce qui est ressorti, c’était qu’il fallait que je fasse mieux dans mon jeu, notamment dans les choses simples. Il fallait que je sois précis, surtout sur les ballons hauts. »

Pour conclure, Melvyn Jaminet affirme avoir en tête la Tournée estivale en Argentine. Extrait:

« Je pense que tous les joueurs vous répondront la même chose : on veut aller le plus loin possible avec nos clubs. Les finalistes ne font pas la tournée. Si je ne la fais pas, c’est qu’on ne sera pas très loin de la vérité avec Toulon (sourire). Je ne la nomme pas pour éviter de nous porter la poisse. Je m’autorise donc à botter en touche : je veux avancer tranquillement et sûrement avec mon club.

Mais forcément, quand tu as goûté à un Grand Chelem, en position de titulaire, tu ne penses qu’à ça. La vague s’est un peu arrêtée et ça n’a pas été facile, notamment lors du 6 Nations avant le Mondial (2023). Thomas Ramos a été performant et j’ai compris le choix du coach. Je ferme ma bouche et je travaille. C’est le sport de haut niveau. C’est difficile d’y arriver, encore plus difficile d’y rester. À moi de travailler. »

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