Antoine Dupont raconte ses retrouvailles avec Romain Ntamack

Antoine Dupont raconte ses retrouvailles avec Romain Ntamack

Le jeudi 4 avril 2024 à 17:07 par David Demri

2 Commentaires

Publicité

Dimanche, le Stade-Toulousain affrontera le Racing 92 au Stade Ernest-Wallon dans le cadre d’un huitième de finale de la Champions Cup.

A l’approche de cette rencontre, Antoine Dupont s’est confié en conférence de presse.

Ce-dernier avoue ressentir une certaine excitation à l’approche de cette rencontre. Extrait:

Oui, on s’entraîne toute la saison pour en arriver à ces matches qui comptent. Il commence à faire beau, le public est au rendez-vous. Ce parfum de phase finale, ça fait longtemps qu’on l’attend, c’est le premier. Même si on n’est qu’en huitièmes et qu’on est loin de nos objectifs, on sait que si on perd ce week-end, ça s’arrêtera.

Il évoque l’arbitrage au sein de cette compétition. Extrait:

L’arbitrage avantage peut-être plus les équipes qui osent jouer et porter le ballon. On rencontre aussi des équipes, notamment étrangères, qui ont aussi cette volonté de jouer, même depuis leur camp. Nous, c’est quelque chose qui nous convient bien.

Il se méfie forcément du Racing 92. Extrait:

Ça reste un match de phase finale. L’arbitrage se rapprochera de ce qui se fait au niveau international. Après, le Racing est aussi une équipe très joueuse qui a été malchanceuse lors de ses matches de poule. Il n’y a qu’à regarder la composition de son effectif pour savoir le danger qu’elle représente.

Il s’exprime ensuite sur le forfait du Francilien Nolann Le Garrec, victime d’une commotion cérébrale. Extrait:

Perdre des bons joueurs, c’est toujours impactant. On le sait, ça arrive tous les week-ends. Nous, on va surtout se concentrer sur nous, parce que le Racing a des individualités à tous les postes, beaucoup de dangers. Mais c’est toujours embêtant de perdre un gros joueur au moment de la phase finale. Nolann était en forme ces dernières semaines, malheureusement ça fait partie de notre sport, il faut faire avec.

Il revient ensuite sur son passage au rugby à VII. Extrait:

J’ai eu la chance surtout de bénéficier de deux semaines de vacances à mon retour du 7, ce qui n’arrive jamais à ce moment-là de la saison en temps normal. Après, c’est sûr que cette expérience m’a fait du bien rugbystiquement et mentalement. J’ai découvert quelque chose de nouveau et le fait de me remettre en danger, de sortir de ma zone de confort, m’a fait du bien. J’espère que ça me mettra en forme jusqu’à la fin de la saison.

L’entraînement, avec les efforts effectués, les accélérations, les changements de rythme, d’appuis, les courses longues, m’a sûrement servi pour trouver le jeu de duel que j’avais un peu délaissé ses derniers temps. Ça m’a fait du bien sur cet aspect physique-là. Après, sur les notions d’espace, de distance, de duels, de lecture du jeu, c’est très différent. Ça fait toujours du bien de se nourrir d’une autre expérience. Sur les phases de combat, de ruck, je me suis amélioré aussi car j’en avais beaucoup plus à jouer qu’au rugby à XV. Enfin, mentalement, découvrir autre chose permet d’avoir beaucoup plus de fraîcheur et d’enthousiasme.

Dans la foulée, il affirme prendre autant de plaisir à l’ouverture qu’au poste de demi-de-mêlée. Extrait:

Non. Ici, à Toulouse, on privilégie toujours la prise d’initiative, on n’est jamais bridés là-dessus à partir du moment où elle reste dans le cadre collectif. Après, en 10, on est plus loin de la ligne d’avantage, on a une vision plus globale, plus de temps pour se lancer aussi, mais il ne faut pas oublier qu’on est là pour faire jouer ses partenaires avant tout, un peu comme le demi de mêlée. Je ne me sens donc pas plus bridé à un poste qu’à un autre. Je prends autant de plaisir à jouer 9 que 10. Une fois que le jeu est lancé, on essaie de jouer tous le même rugby, de ne pas calculer en fonction du numéro qu’on a dans le dos. Du moment où je suis sur le terrain, ça me va.

Pour conclure, Antoine Dupont a parlé de ses retrouvailles avec Romain Ntamack. Extrait:

On s’est vite retrouvés. Ça ne fait que deux semaines qu’on rejoue ensemble à l’entraînement, mais c’est comme si on ne s’était jamais perdus. Ça nous a rassurés (sourire). Retrouver des gros joueurs, c’est toujours un plus pour un groupe, ça remet de l’émulation, de l’enthousiasme. Quand un joueur qui a été absent longtemps revient, il a toujours beaucoup d’envie, et on sait la qualité qu’a Romain, on connaît aussi son sang-froid et sa capacité à être très présent dans les matches qui comptent. C’est justement ces matches-là qui arrivent. Ça va donc faire du bien à tout le monde. 

Publicité

2 Commentaires