Lors d’un entretien accordé au Quotidien du Sport, le manager Clermont Christophe Urios a dévoilé les joueurs qui l’ont le plus marqué au cours de sa carrière d’entraineur.

Il cite quatre joueurs en particulier. Extrait:

Si on parle de relation, de fidélité, c’est Antoine Tichit. Par contre, si on parle de gros caractère au plus haut niveau, c’est Benjamin Urdapilleta et Rory Kockott. Si on parle de talent, c’est Matthieu Jalibert.

Dans la foulée, il ne manque pas d’encenser le jeune demi-de-mêlée Baptiste Jauneau. Il le compare à Antoine Dupont. Extrait:

Ah oui. C’est un prodige, il me rappelle Toto Dupont que j’avais eu à Castres. Il a le même potentiel physique, technique. Baptiste est un joueurs d’Alain Gaillard. Il a fait une fin de saison incroyable, il a plus de mal à confirmer aujourd’hui, il a moins de fluidité dans son jeu, mais tous les joueurs passent par des moments difficiles dans leur carrière, il est suffisamment intelligent et talentueux pour rebondir.

Questionné sur son métier d’entraineur, Christophe Urios rappelle avoir également une exploitation viticole à gérer. Extrait:

Je fais mon business en même temps que le rugby, j’en ressens le besoin. Quand je discute avec des entraineurs, je leur dis qu’il est fondamental d’avoir une passion sinon le travail va les bouffer. Il faut une échappatoire, un business. D’ailleurs, quand je suis dans mon exploitation, le lendemain je suis bien meilleur au rugby.

Provale souhaiterait qu’un joueur ne puisse pas enchaîner plus de six matches consécutifs en Top 14. Christophe Urios donne son avis sur le sujet. Extrait:

On a des règles, ce n’est pas évident de changer, mais ça ne me parait pas déconnant. Moins j’aurais dit non, mais six ça parait un bon chiffre. Avec toutes les règles qu’il y a, les internationaux qui partent, le salary cap, les K-O. etc… c’est un casse-tête de faire les équipes machine a du mal à repartir.

Pour conclure, il cite les entraîneurs de football qui l’inspirent. Extrait:

J’aime la sagesse d’Arsène Wenger, la folie de Klopp, la façon de transcender ses aujourd’hui, d’avoir des effectifs qualitatifs. Le Top 14, c’est la jungle, bientôt il faudra des effectifs de 60 joueurs !