Paolo Garbisi raconte son premier match avec Toulon et regrette le comportement des dirigeants du MHR
Paolo Garbisi raconte son premier match avec Toulon et regrette le comportement des dirigeants du MHR
Le lundi 25 mars 2024 à 20:41 par David Demri
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L’ouvreur international Italien Paolo Garbisi a disputé son premier match avec le Rugby Club Toulonnais, samedi après-midi au Stade Mayol contre ses anciens coéquipiers de Montpellier.
Et pour ce premier match à Mayol, Paolo Garbisi a connu le succès avec une magnifique victoire bonifiée remportée par les Rouge et Noir.
Lors d’un entretien accordé au journal régional Var-matin, l’ouvreur Toulonnais a bien évidemment savouré cette première avec le RCT.
Il évoque une ambiance très particulière à Mayol. Extrait:
Contre Perpignan, j’avais fait l’échauffement avec le groupe. C’était une bonne occasion de prendre la température de Mayol, de découvrir la feuille de route le jour de match, etc. Je savais que Mayol, c’est spécial. Mais maintenant que j’ai pu le faire en tant que joueur du RCT, je confirme: c’est quelque chose! Une journée sous le soleil et 54 points inscrits… c’est encore plus beau!
Lorsque le journaliste lui rappelle que le RCT n’avait plus marqué plus de 50 points à Mayol de puis 2018, Paolo Garbisi utilise l’humour. Extrait:
Ben oui mais… je suis là! (Il se marre) Je rigole, je rigole! Quand je suis entré, le boulot était déjà fait par les mecs. Ne rêvons pas, ça ne sera pas toutes les semaines comme ça mais on a montré de belles choses. On a encore beaucoup de boulot. On le sait, le classement est très serré. Le moindre faux pas peut nous faire perdre immédiatement deux ou trois places. À nous de rester sérieux.
Il s’est dit très heureux de pouvoir gagner avec Toulon même si le contexte était particulier, lui qui vient tout juste de quitter Montpellier pour Toulon. Extrait:
Je savais que ça serait un peu particulier. Mais c’est le sport de haut niveau, c’est comme ça. Parfois, une carrière peut très vite bouger. J’étais content de les revoir. Mais sur ce match, mon job, c’était de faire du mieux possible pour gagner, à la fin, avec Toulon. Après, je le redis, c’était un peu plus facile parce que quand je suis entré, on menait déjà largement au score. J’avais un peu moins de pression.
Il l’affirme : les annonces de Montpellier n’ont pas changé depuis son départ. Extrait:
Je peux vous dire que les annonces n’ont pas changé! Dès que j’en entendais certaines, j’essayais d’anticiper et de monter fort. C’est le jeu!
Il revient dans la foulée sur son transfert vers le RCT. Extrait:
Montpellier avait besoin d’un talonneur Jiff. Ils ont choisi « Tolo » [Christopher Tolofua] et en même temps, Toulon avait besoin d’un numéro 10. Voilà…
Il avoue avoir été déçu du comportement de Montpellier qui a voulu se séparer de lui sans lui en parler. Extrait:
Un peu, j’avoue. Surtout que c’est mon agent qui m’a parlé de toute cette histoire. Personne, à Montpellier, ne m’avait prévenu de cet échange. Alors forcément, j’ai été un peu déçu. Mais en arrivant à Toulon, j’ai vite basculé. Les nouveaux challenges t’apportent beaucoup d’énergie et là je n’ai qu’une envie: jouer!
J’ai appelé Sergio Parisse avant mon arrivée. Surtout pour connaître le côté « joueur ». Il a terminé sa carrière à Toulon et c’était important de l’avoir. On sait qu’ici, c’est particulier, qu’il y a un peu de pression des supporters. Les mecs vivent pour le rugby. Andrea Masi, je l’ai eu parce qu’il est en charge de l’attaque et des trois-quarts. C’est un domaine qui me concerne donc on a beaucoup échangé. C’était intéressant.
Je sais qu’ici, j’arrive dans un grand club. J’avais simplement besoin de connaître comment ça se passait. Au plus tu en apprends sur ton nouveau club, au plus vite tu t’adaptes et tu performes.
Il précise ne pas avoir parlé à Louis Carbonel concernant son transfert vers le RCT. Extrait:
Pas énormément. On n’a pas trop eu l’occasion. Ça s’est fait très vite, au final. En plus, avec le Tournoi, je n’étais pas beaucoup à Montpellier. J’ai fait une petite soirée avec l’équipe avant mon départ et on a pu un peu discuter de l’ambiance ici. J’ai également échangé avec Justine Benoît, l’ancienne team manager. Ils m’ont quand même un peu aidé (sourire).
Pour conclure, Paolo Garbisi explique avoir pour rituel d’appeler toujours sa copine après un match. Extrait:
C’est une habitude que j’ai prise après chaque match. Victoire ou défaite, j’appelle toujours ma copine quand elle n’est pas au stade. C’est quelque chose qui me fait plaisir et c’est important de tenir au courant ma première supportrice.
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