Posolo Tuilagi raconte sa relation particulière avec son père Henry Tuilagi
Posolo Tuilagi raconte sa relation particulière avec son père Henry Tuilagi
Le dimanche 17 mars 2024 à 18:14 par David Demri
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Le deuxième ligne international Français Posolo Tuilagi s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier se sait désormais attendu de partout étant donné ses bonnes prestations.
Mais il indique garder les pieds sur terre grâce à son père, Henry Tuilagi. Extrait:
Je sens que je suis attendu partout où je vais, mais je n’y fais pas trop attention. Il y a des personnes dans mon entourage qui me permettent de bien garder les pieds sur Terre. Mon père !
Tous les jours, il me répète qu’on n’est rien sans le travail. Par exemple, la semaine avant le pays de Galles, j’ai été malade. Je me suis tout de même entraîné le jeudi et le vendredi avec l’Usap pour préparer le match face à Toulouse, mais j’ai déclaré forfait samedi car je n’étais pas au top.
Le dimanche, mon père m’a obligé à aller courir avec lui. Je vous rassure, je cours plus vite que lui, heureusement ! Mais voilà, c’est un exemple parmi tant d’autres. Il m’improvise aussi des séances de musculation, il s’y connaît un peu. À ce niveau-là, je ne le bats toujours pas (rires).
Il ne le cache pas : son père a été dur avec lui. Extrait:
Il a été dur, mais dans le bon sens du terme. Tout ce qu’il a fait pour moi, c’était par amour. Dès mon plus jeune âge, il a senti que j’avais du potentiel. Il ne m’a jamais lâché.
Dès que je commençais à « croquer » un peu, il y avait mon père pour me remettre sur le droit chemin. Aussi, mes coachs à l’Usap ont toujours voulu que je fasse des passes, que je fasse jouer les autres. Je me forçais parfois mais je sais qu’aujourd’hui, ça me sert.
Il évoque un modèle. Extrait:
On peut dire ça, dans la vie et au rugby. Il y a quelques années, je regardais toujours les vidéos de ses exploits avant de rentrer sur le terrain. Dès que je le pouvais, je « matais » ses actions marquantes et celles de tous les Tuilagi. Je n’arrivais jamais à tout regarder ! (rires) Cela m’inspirait et je me disais : « maintenant, c’est à toi de jouer ».
Ce samedi avec les Bleus, il aurait pu affronter son oncle Manu Tuilagi, centre du XV de la Rose. Mais il n’a pas été retenu par Fabien Galthié.
Il réagit. Extrait:
Ça aurait été spécial, mais je ne peux pas dire que je suis déçu. Je n’y ai jamais cru car je savais que je n’étais pas vraiment dans les plans pour cette rencontre.
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