La grosse problématique du XV de France avant d’affronter l’Angleterre
La grosse problématique du XV de France avant d’affronter l’Angleterre
Le mercredi 13 mars 2024 à 11:00 par David Demri
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Semaine serrée pour le XV de France. Il n’y a que six jours entre la large victoire décrochée dimanche au pays de Galles (24-45) et le choc final du Tournoi des Six Nations contre l’Angleterre, prévu samedi à Lyon (21h). Il faudra être prêt au combat, préviennent le staff et les joueurs.
Six jours pour se préparer à affronter l’Angleterre. Le chrono est lancé pour le XV de France depuis ce lundi. « C’est tout le challenge sur cette semaine qui est courte en ayant joué le dimanche et en rejouant le samedi« , confirme Nicolas Jeanjean. Le directeur de la performance des Bleus a l’habitude de ce format resserré. « Les joueurs ont besoin de récupérer. Ce mercredi sera notre seule journée de travail puisqu’on va voyager jeudi pour rejoindre Lyon. On s’adapte. »
Il faudra relever le défi physique que proposeront les Anglais. Les joueurs de Steve Borthwick impressionnants d’engagement et de dureté pour arracher la victoire contre l’Irlande, samedi dernier à Twickenham (23-22). « On s’attend à une grosse défense, prévient le Toulonnais Charles Ollivon. Ils sont beaucoup plus agressifs, ils ont une montée en ligne beaucoup plus forte et rapide. Ils remettent la pression beaucoup plus sur l’adversaire comparé à l’année dernière. » Il faut s’attendre à un match âpre à Lyon.
« Pour bouger les Irlandais en un contre un, il faut être vraiment solide, poursuit Ollivon. Ils ont fait très forte impression sur ce match là. » Un combat plus relevé que celui proposé par les Gallois, glisse Nicolas Jeanjean: « La rivalité physique dans les contacts sera plus importante. Le challenge va être de maintenir la vitesse mise contre le pays de Galles tout en rivalisant dans les charges. »
Pour se préparer, Charles Ollivon a aussi conscience que le temps est compté. « Une semaine de six jours, c’est toujours un peu particulier. On sait aussi qu’on arrive en fin de Tournoi, les organismes sont un peu plus fatigués. Place à la récupération, ça va aussi se jouer sur la fraîcheur. »
« Je récupère plus vite que les anciens », tacle gentiment le jeune arrière parisien Léo Barré (21 ans) aux côtés de Charles Ollivon. « Aujourd’hui on est au taquet même s’il y a quelques courbatures encore. Les soins nous permettent de bien nous régénérer. » Ollivon confirme: « Je pense que ça nous suffit, six jours pour préparer le match, si on le prépare aussi bien que la semaine dernière. »
Alors, comment se préparent les Bleus avant l’Angleterre? Pas question de brusquer les organismes. « On fait comme chaque semaine, mais on passe plus de temps à faire de l’analytique, des séances de clarté (répétition des lancements de jeu au pas) plus longues, des réunions, etc… », nous explique le Toulonnais. « On est sur une semaine de décharge en fin de Tournoi pour optimiser l’état de forme des joueurs », complète Nicolas Jeanjean.
Des préparations-éclairs, le staff et les joueurs y sont rompus. Et le fait que cela tombe sur la dernière semaine de Tournoi peut même les arranger. Dimanche dernier, après la victoire à Cardiff, Fabien Galthié se félicitait de l’état de forme de l’équipe. « On est dans notre septième semaine de rassemblement et souvent on arrive à avoir une bonne fraîcheur sur la fin du Tournoi parce qu’on arrive à bien préparer les joueurs pour les formater sur ce niveau-là. »
Être en forme à la fin de la compétition, « c’est tout l’enjeu du Tournoi des Six Nations », appuie Nicolas Jeanjean. « Certes, ça dure huit semaines, mais il y a deux semaines non jouées. Les joueurs ont pu se reposer. Ça va nous permettre d’être dans de meilleures conditions pour finir le Tournoi. On l’a vu au pays de Galles. Il faut maintenant enchaîner. »
Via RMC Sport
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