Le Rugby Club Toulonnais a totalement manqué sa campagne Européenne avec quatre défaites en quatre matches et s’est loupé contre l’Union Bordeaux-Bègles, dimanche soir au Stade Mayol.

Interrogé via Var-matin, l’ailier Fidjien du Rugby Club Toulonnais, Jiuta Wainiqolo explique que le RCT ne peut pas louper la finale du Top 14 qui se jouera au Stade Vélodrome de Marseille cette saiosn. Extrait:

Continuons à travailler dur. Ensemble. Et on ira vers de beaux jours. La finale de Top 14 se joue à Marseille, un stade où on se sent presque à la maison: on ne peut pas louper ce rendez-vous.

Selon lui, le RCT a les moyens de rivaliser avec les plus grands clubs du Top 14 dont notamment Toulouse, La Rochelle ou encore l’UBB. Extrait:

Sans aucun doute. On a simplement besoin de trouver notre jeu, de la confiance et ça viendra. On a un public formidable, une bonne énergie dans le groupe… On peut rivaliser avec n’importe quelle équipe.

Il explique ensuite les difficultés rencontrées par la ligne de trois-quarts, depuis le début de la saison. Extrait:

Quand on change de système, il faut que chacun trouve sa place, comprenne exactement ce qu’on attend de lui. Au début, certains ont trouvé que ce nouveau plan de jeu était difficile à appliquer. ça va mieux désormais.

On nous demande de travailler davantage pour l’équipe, de coller à notre ligne, de mettre beaucoup de pression, d’être irréprochable en défense et de bien chasser les jeux au pied. On doit plus réfléchir, moins jouer à l’instinct. En fait, le staff veut qu’on contrôle le jeu. Ce qui est difficile pour moi, c’est qu’en tant qu’ailier, je n’ai pas été habitué à seulement chasser les coups de pied et défendre. Ça me demande plus de discipline tactique. C’est un axe de progression.

Il essaye de respecter les consignes du staff. Extrait:

Je m’applique à faire ce qu’on attend de moi, mais c’est vrai que je n’ai pas beaucoup de ballons. Et c’est ce dont j’ai besoin pour faire des différences… Comme face au Munster, où un ballon reçu dans le désordre m’a permis de prendre de la vitesse, de m’exprimer… Mais aujourd’hui le plan demande plus d’application, de rigueur, et c’est probablement pour ça que j’ai du mal à trouver ma place. Mais je fais confiance à Pierre Mignoni et Andrea Masi. Je crois en leur plan de jeu, et je veux apporter mes qualités à l’équipe.

Il est également conscient d’être très surveillé par les adversaires, lui qui s’est révélé la saison dernière. Extrait:

Puisqu’on me connaît, il faut que je trouve d’autres solutions, que je m’adapte, que j’arrive à me faire oublier pour mieux surprendre les défenses. Mais pour retrouver de la consistance, les bons timings… C’est en jouant toutes les semaines que les choses se remettront en place, que je retrouverai mon rugby, que je trouverai ma place dans ce système.