Paul Gabrillagues de retour en équipe de France : Ils l’encensent tous !

Paul Gabrillagues de retour en équipe de France : Ils l’encensent tous !

Le vendredi 2 février 2024 à 16:22 par David Demri

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Le deuxième ligne Paul Gabrillagues n’avait plus été appelé en équipe de France depuis la défaite des Bleus en quart de finale de la Coupe du monde de 2019 au Japon contre le Pays-de-Galles.

Depuis l’arrivée de Fabien Galthié à la tête de l’équipe de France, le joueur du Stade-Français Paris n’a plus été convoqué.

Et surprise au mois de janvier dernier : à 30 ans, Paul Gabrillagues effectue son grand retour dans le groupe France.

Mieux encore : il sera titulaire ce vendredi soir contre l’Irlande. Il a été préféré au Francilien Cameron Woki, lequel effectue un début de saison assez compliqué.

Le joueur concède qu’il ne s’attendait vraiment pas à être convoqué par Fabien Galthié. Extrait:

« Je ne m’y attendais pas du tout, pour être honnête. C’est une très bonne surprise. »

Son coéquipier du Stade-Français, Mickaël Ivaldi s’est confié via Le Parisien. Extrait:

« On en avait discuté l’année dernière : je ne comprenais pas qu’il ne soit pas pris. Sur le terrain, il a un abattage énorme. Peut-être qu’il est moins en vue, mais c’est un mec incroyable. S’il faut y aller, c’est le premier. »

Le centre Parisien Jeremy Ward enchaîne. Extrait:

« C’est un joueur et un leader exceptionnel, le meilleur d’entre nous. C’est mérité, il a travaillé très dur, particulièrement ces dernières saisons. Toute l’équipe va le suivre, le public français va voir qui il est… un special player. Et son anglais est meilleur que mon français ! »

Le désormais manager du Stade-Français, Karim Ghezal est très content pour son joueur. Extrait:

« Il y est, et c’est mérité. On l’a confirmé capitaine du Stade Français, 3e du Top 14. Contre Toulouse (27-12 le 3 décembre), le staff des Bleus était présent, il a fait un gros match contre une grosse équipe, notamment en défense. Connaissant le staff, ça a dû jouer. »

De son côté, Laurent Labit explique que Paul Gabrillagues était toujours dans les radars de l’équipe de France. Extrait:

« Il était toujours dans nos radars. C’est un joueur de tâches, dur, avec beaucoup d’activité, rarement blessé et qui a la capacité de jouer 80 minutes, ce qui est important aussi pour le niveau international. Mais c’est vrai que, durant quatre ans, nous avions des choix bien définis avec des seconde-ligne plutôt massifs et lourds à droite et des ­aériens à gauche, des sauteurs (en touche) comme Cameron Woki et Thibaud Flament.

Surtout en démarrant contre l’Irlande. Il y avait des incertitudes au poste avec l’absence de Thibaud Flament, Paul Willemse qui n’était pas dans la première liste, « Tao » qui devait arrêter la sélection. Paul Gabrillagues revient à 30 ans avec une expérience du niveau international. C’est un gain de temps et donc une très bonne idée pour lancer un nouveau cycle.»

Paul Gabrillagues expliquait d’ailleurs en avril dernier que l’équipe de France était passé au second plan dans son esprit. Extrait:

« L’équipe de France est un petit peu passée au second plan dans mon esprit oui, ce n’est pas que j’ai abandonné l’idée d’y retourner un jour mais simplement que ça commence à faire de longs mois voire années que j’ai plus été appelé. Ma préoccupation est d’être très bon avec mon club, de bien remplir mon rôle de capitaine au Stade Français, d’être exemplaire. C’est à cela que je pense d’abord. Le reste, on verra… J’ai 29 ans, je comprends que d’autres joueurs, avec d’autres profils, plus jeunes, attirent les yeux du staff… »

L’ancien deuxième ligne Parisien Yoann Maestri réagit à son tour via L’équipe. Extrait:

« Ne pas être appelé du tout pendant quatre ans ne l’a pas forcément rongé. Paul, c’est avant tout un joueur de devoir au sens noble du terme. Il faisait les choses dans l’ordre, et donnait d’abord tout pour son club. Si l’équipe de France devait arriver… Il a fallu être patient, très patient, mais il a continué à bosser et à être régulier. Sur un terrain, dans l’engagement, je ne l’ai jamais vu rater un match.

Il est aussi devenu capitaine au Stade Français naturellement, avec un rôle de leader devenu naturel. Il a progressé dans son jeu aussi. Surtout en touche, où il est très à l’aise maintenant. Sur le combat, la défense, qui sont la base de son jeu, il s’est étoffé. Dans l’effort, il est régulier et enchaîne les tâches, avec une grosse caisse physique et une santé de fer. »

L’ancien talonneur Sébastien Bruno conclut. Extrait:

« Après la Coupe du monde 2019, le staff du quinze de France cherchait d’autres profils, avec plus de changements de vitesse, de rythme dans le cinq de devant. Il lui manquait peut-être ça. Ce n’est pas un diesel non plus mais il lui faut trouver son rythme. Mais, après, il le tient longtemps. Aujourd’hui, j’ai l’impression que le staff veut plus un guerrier, un ferrailleur. »

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