Les vérités de Pierre Mignoni sur la non-entrée en jeu d’Enzo Hervé contre le Stade Rochelais !

Les vérités de Pierre Mignoni sur la non-entrée en jeu d’Enzo Hervé contre le Stade Rochelais !

Le vendredi 2 février 2024 à 15:21 par David Demri

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L’ouvreur du Rugby Club Toulonnais, Enzo Hervé n’a pas joué les derniers matches.

Le week-end dernier lors du match contre le Stade Rochelais au Stade Mayol, l’ouvreur Varois était sur le banc des remplaçants mais n’est pas rentré en jeu.

En effet, c’est Jérémy Sinzelle qui est resté à l’ouverture.

Interrogé ce vendredi en conférence de presse, le manager Toulonnais Pierre Mignoni a répondu aux interrogations autour d’Enzo Hervé.

Il explique pourquoi Enzo Hervé n’est pas rentré en jeu. Extrait:

« Enzo Hervé n’est pas entré en jeu la semaine dernière. Il me semblait important de ne pas bouger l’équipe lors du money time. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas confiance en Enzo Hervé, au contraire. Parfois, c’est une question de feeling et de choix du coach. Il n’y a rien contre les joueurs. Si on le met sur le banc, c’est qu’on peut l’utilise et que l’on veut l’utiliser. Mais parfois, sur des physionomies de match comme celui contre La Rochelle, qui se joue dans le money time, tu fais des choix. Des fois ça marche et des fois ça ne marche pas. »

Dans la foulée, Pierre Mignoni explique que le coaching, ça reste du feeling. Extrait:

Après, le coaching, c’est au feeling, c’est de la chance et de l’opportunité. On passe parfois pour des sorciers. Mais ce n’est pas le coaching qui est magnifique, ce sont les joueurs qui le sont. Ce sont les joueurs qui rentrent qui font le job. C’est toujours un bon coaching quand le joueur qui rentre fait le job. Après, c’est vrai qu’il y a des choses que tu sens, des ressentis, ce sont des choix de coach. Sur certains matches, je me dis que je fais rentrer quatre ou cinq mecs d’un coup et les prévenir avant le match. Tout peut arriver. Ca dépend. J’aime bien faire cela sur des matches de phases finales, des matches très importants. Il faut surprendre. Sur des matches comme ça, par expérience, il faut surprendre l’adversaire. Mais il faut s’adapter et avoir un plan B, un plan C pour essayer d’anticiper car l’adversaire peut aussi te donner une composition d’équipe différente et te surprendre aussi. Pour moi, le quart de finale de l’équipe de France a été un grand poker partout sur le management. C’était intéressant. »

Par ailleurs, il indique ne pas toujours se fier aux datas pour gérer son équipe. Extrait:

« Parfois j’ai vu des choses sur les datas qui sont à l’opposé totale du terrain ! Tu peux avoir un préparateur physique qui te dit que tel joueur ne fait que marcher, que c’est la 60ème minute et il marche déjà. Finalement tu ne le sors pas et il te fait 20 minutes incroyables et il te fait gagner. Donc j’ai vu des choses comme ça. C’est important que les préparateurs physiques aient un œil sur un joueur qui plonge et qui ne remonte pas. Les data ce sont de bonnes choses mais il faut aussi avoir le ressenti des choses. »

Pour conclure, Pierre Mignoni explique être en communication tout au long du match avec ses adjoints et les médecins pour prendre certaines décisions sur le coaching. Extrait:

« On discute toujours au moment de faire un changement. Parfois, ça peut venir d’un adjoint. Moi, j’ai une vision d’en bas mais en haut tu vois mieux les choses. D’en bas, tu ressens mieux les choses. C’est important d’avoir une communication entre les médecins, les coaches, les kinés. Nous sommes tous en liaison pour échanger c’est vraiment important.

« Les 6 – 2 ? On peut en faire mais ça dépend de qui tu as de disponible. Les 6 – 2 on en a fait mais moins cette année. Ca peut être intéressant sur certains matches selon les profils de match et l’adversaire, selon le temps parfois. Il y a eu la monde du 7 – 1 et tout peut arriver. Pour l’instant, on est sur des choix en fonction de nos forces et de l’adversaire. »

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