La nomination de Philippe Saint-André à la tête des Bleus après le Mondial va rapidement intervenir, confirmant les informations révélées par Midi Olympique lundi. S’il va perdre le patron de son secteur sportif, Mourad Boudjellal, le président de Toulon, qualifie ce choix de « bonne nouvelle. »

Comme Midi Olympique l’avait révélé en exclusivité dans son édition de ce lundi, c’est donc Philippe Saint-André, l’actuel président délégué au sportif de Toulon, qui prendra les rênes de l’équipe de France après la Coupe du monde. Et l’officialisation de cette information devrait intervenir très rapidement, selon le souhait de Mourad Boudjellal. Et si Saint-André n’a pas voulu commenter sa future nomination à la tête des Bleus, le président du RCT, qui dans les colonnes de Midi Olympique lundi avait révélé « ne pas vouloir mettre de bâtons dans les roues du XV de France », s’en est chargé : « Je n’ai rien appris en lisant la presse, mais c’est une bonne nouvelle pour Philippe et une fierté pour le club. »

Umaga pour remplacer Saint-André ?

Autant dire que Mourad Boudjellal s’est montré compréhensif et coopératif dans cette affaire, même s’il reconnaît aussi une pointe d’amertume : « Humainement, c’est une petite déception car, même si on se prenait parfois la tête, il était très pro et très agréable. » Désormais, il va s’attacher à trouver le successeur de Saint-André au sein du staff varois. Selon les informations de Midi Olympique, Tana Umaga, ancien joueur, manager puis entraîneur-adjoint du RCT et qui jouit toujours d’une grande popularité sur la Rade, aurait été approché pour tenir ce poste. « On est en contact, mais il ne faut pas se tromper », s’est contenté Boudjellal.

Le président toulonnais a également profité de sa sortie pour réclamer une harmonisation des calendriers. Car à cinq jours de l’entame du championnat, l’annonce de la nomination de Saint-André comme futur patron des Bleus a de quoi déstabiliser son club… « Il faudrait que la Fédération calque son calendrier sur celui du Top 14 avec des contrats d’entraîneurs qui se finissent au 30 juin », a regretté Mourad Boudjellal. Avant d’ajouter : »C’est quand même difficile de trouver un entraîneur de ce niveau à cette période de l’année. » Une déclaration qui fait écho à la demande de Pierre-Yves Revol, le président de la LNR, désirant que la FFR « fasse coïncider la date du contrat de sélectionneur avec la fin de la saison sportive des clubs » alors que René Bouscatel, le président de Toulouse, a jugé « scandaleuses » les avances de la Fédération auprès de Yannick Bru, pressenti pour être le futur entraîneur des avants français.

Source: rugbyrama.fr