Le trois-quarts polyvalent du Rugby Club Toulonnais, Jérémy Sinzelle s’est confié via Var-matin.

Ce-dernier est revenu sur sa titularisation à l’ouverture lors du match de Champions Cup contre Glasgow.

Il l’affirme : pour lui, évoluer à l’ouverture n’était finalement pas une surprise.

Il explique pourquoi. Extrait:

« Ca fait quand même deux mois que je m’entraîne un petit peu en « 10 ». Donc sincèrement, ce n’était pas une surprise. J’ai pris ça avec grand plaisir. Ça me rappelle un peu les belles années à La Rochelle. Même si je sais que tout n’a pas été parfait, le but, c’était de retrouver un peu de plaisir et d’animation entre nous. Des automatismes, aussi. C’est ce qui nous manque ces derniers temps. »

Il l’affirme : le RCT veut désormais bien terminer son bloc avec les deux réceptions de La Rochelle et Bordeaux-Bègles. Extrait:

« Même s’il nous a manqué quelque chose à Glasgow, j’ai essayé de mettre du rythme et de communiquer au maximum avec les avants. Je pense qu’il nous faut encore un peu de temps. Alors oui, la moitié du championnat arrive à grands pas. Mais il nous reste deux matches avant la coupure et les vacances. On veut bien finir. »

Questionné sur les difficultés rencontrées par le Rugby Club Toulonnais, Jérémy Sinzelle tente de trouver des explications. Mais selon lui, le plan de jeu du staff est très bon. Extrait:

« Pour être honnête, les années Coupe du monde sont toujours particulières. Tu démarres avec un groupe de 40 mecs, il t’en revient 15 pendant le Mondial… automatiquement, tu n’es pas au même degré de préparation. Ce qu’on travaille depuis six mois, tu leur demandes de le connaître en un mois. C’est compliqué. Je maintiens que le système est top, mais il faut beaucoup de rigueur. Quand tu n’es pas dedans depuis le début, cela demande beaucoup d’efforts pour acquérir ces automatismes et comprendre le jeu. C’est aussi pour ça qu’il leur faut du temps pour l’intégrer. »

Il explique pourquoi le plan de jeu du staff Toulonnais est particulier et demande de la rigueur. Extrait:

« Ce n’est pas tant qu’il change. Mais il demande tellement de rigueur. Des mecs bien précis à un endroit du terrain. Si un seul gars n’y est pas, on se perd rapidement. On se retrouve en sous nombre, on passe d’une situation favorable à défavorable… ça n’a l’air de rien mais ce sont toutes ces petites choses qu’on doit régler. On doit aussi trouver l’équilibre entre jouer au rugby naturellement, sans tout programmer, et surtout savoir à quel moment on doit le faire. »