Paul Sackey se rappelle de son incroyable essai marqué contre le Munster, à Mayol, en 2011
Paul Sackey se rappelle de son incroyable essai marqué contre le Munster, à Mayol, en 2011
Le mardi 16 janvier 2024 à 11:01 par David Demri
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Juste avant le match de Champions Cup perdu par le RCT contre le Munster, l’ancien ailier Varois Paul Sackey a accordé un entretien à Var-matin.
Ce-dernier indique notamment se montrer encore attentif aux résultats du club Toulonnais. Extrait:
« Je ne vois pas tous les matchs, mais chaque lundi je regarde les résultats. Et ce week-end, je pense que Toulon va battre le Munster. »
Il se rappelle d’ailleurs de son essai inscrit en bout de ligne et à bout de force contre le Munster, en 2011. Extrait:
Ça me rappelle à quel point j’ai aimé ce club, l’atmosphère, les grands matchs… Et je crois que le public me le rendait. Alors quand vous me parlez de cet essai, ça me met un immense sourire sur le visage. Je me suis amusé sur le terrain.
Je ne me souviens pas des premières courses, mais je sais seulement que Joe Van Niekerk m’avait adressé une passe dégueulasse (rires). J’étais seul sur mon aile, et j’aurais pu aller marquer en marchant, mais il avait balancé le ballon au sol (rires). Finalement, je crois me souvenir d’avoir évité deux joueurs. Un par un crochet Johne Murphy et le deuxième en puissance Keith Earls. Et là, le stade avait explosé. C’est un souvenir inoubliable.
Je n’ai jamais revu un match. Je déteste me voir jouer. En revanche, je me rappelle des essais qui m’ont marqué. Et celui-là est haut dans la liste.
Il se remémore également d’autres souvenirs. Extrait:
Il y a ce match, mais également le quart contre Perpignan en Espagne, mon doublé contre Toulouse au Vélodrome… Mais c’est vrai que le Munster à Mayol, c’était énorme. Le stade était électrique. Toute la semaine, il y avait eu du trash talking: c’était un géant du rugby européen qui venait chez un ambitieux. Ils voulaient nous détruire. Nous broyer.
Mais quand on est arrivé à Mayol, qu’on est descendu du bus, on a compris que le public était prêt à faire exploser le stade. L’ambiance à Toulon est bouillante à chaque match. Mais ce jour-là, il y avait quelque chose de différent. On se serait cru dans un stade de foot. A l’inverse, le public rugby est très calme en Angleterre.
Il explique à quel point la différence est grande entre l’ambiance en France et en Angleterre. Extrait:
Vous rigolez? En Angleterre, nous sommes conservateurs, gentils. En France, ça hurle sur les actions, il y a une forme d’agressivité, d’hostilité envers les adversaires. Le public ne s’excuse pas de supporter son équipe. Surtout à Toulon (rires). Je me nourrissais de cette pression.
Pour conclure, Paul Sackey explique avoir senti que Toulon allait devenir un grand d’Europe. Extrait:
Tout ce que je sentais, c’est que Toulon allait devenir un grand d’Europe. On voyait bien qu’il se passait quelque chose. La communion avec le public, les joueurs qui signaient, les ambitions… D’ailleurs, deux ans après mon départ, ils ont remporté une, puis deux, puis trois Champions Cup.
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