Les secrets de Bernard Laporte sur son arrivée à Montpellier et sur le dossier Louis Carbonel

Les secrets de Bernard Laporte sur son arrivée à Montpellier et sur le dossier Louis Carbonel

Le vendredi 12 janvier 2024 à 10:05 par David Demri

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Ce mercredi, Bernard Laporte s’est confié via Midi Libre pour évoquer sa nouvelle mission au sein du club de Montpellier.

Ce-dernier explique qu’il ne se sentait pas de redevenir le manager d’une équipe. Extrait:

« Je vais avoir 60 ans cette année, je ne me voyais pas reprendre du service en tant qu’entraîneur. Il faut être sur le terrain en permanence. Cela demande beaucoup d’énergie, je ne le sentais pas. Mettre un staff en place et les accompagner, oui, mais pas être au cœur du réacteur. »

Il affirme être prêt à aider le président Mohed Altrad tant qu’il aura besoin de lui. Extrait:

« Tant qu’il faudra aider le président, je le ferai, pas de souci. C’est quelque chose qui me passionne aussi. Retrouver des joueurs, le staff, vivre avec eux, souffrir avec eux. Et apporter mon expérience aussi, ça ne s’achète pas. J’ai un contrat jusqu’au 30 juin 2024. Mais dans ma tête, j’ai envie d’aider le club à pérenniser les choses, à aller de l’avant. »

Lors de son arrivée, Bernard Laporte a dû reconstruire un staff. Extrait:

« J’ai mis un staff en place que je découvre puisqu’il a fallu le faire rapidement. Ce sont des gens compétents. C’est un choix qu’il a fallu faire en trois heures. On est tous ensemble dans le même bateau. J’essaye de travailler en collaboration avec eux, de ne pas les gêner […], gueuler quand ça ne va pas. Je leur ai dit : “On va s’engueuler, souvent”. C’est obligé, une équipe de sport, ça ne peut pas être neutre. »

Il explique comment fonctionne ce staff. Extrait:

« Patrice Collazo a une voix prépondérante. C’est normal, c’est le manager. Bien sûr qu’on parle de la compo et ils en parlent aussi entre eux. Vincent Etcheto donne son avis sur les arrières, et moi quand je peux dire un truc, je le dis et on en discute. Puis ça tranche.

Il n’y a pas de bataille d’ego, il ne peut pas y en avoir. Ils ont de la personnalité. Tant mieux. Sans ça, on ne peut pas faire ce métier. On est là pour échanger et ne pas se cacher. Ce sont des gens qui ont souvent connu des choses difficiles comme on les vit là. Ils connaissent ce contexte.

Il fallait que les coaches s’entendent. Je ne vais pas faire un staff alors qu’ils vont se mettre sur la gueule sur le parking parce qu’ils ne peuvent pas s’encadrer »

Le plus gros problème de cette équipe ? Le manque de leaders. Extrait:

 « C’est une équipe trop déséquilibrée. C’est ça la difficulté. Le manque de leaders en fait partie. »

Bien évidemment, Bernard Laporte est revenu sur les tensions en interne entre Patrice Collazo et Louis Carbonel. Extrait:

« La relation entre Collazo et Carbonel, j’en ai parlé avec les deux et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. »

Au moment de recruter Vincent Etcheto, il ne lui parlait plus. Extrait:

« On ne se parlait pas. Quand je l’ai appelé, il croyait que c’était un canular. Je le découvre, il est profondément attachant. Et à certains moments, c’est l’intérêt général qui prime. »

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