Les confidences de Gabin Villière sur sa période délicate et les difficultés du RC Toulon

Les confidences de Gabin Villière sur sa période délicate et les difficultés du RC Toulon

Le jeudi 11 janvier 2024 à 16:51 par David Demri

3 Commentaires

Publicité

Contre Montpellier, le Rugby Club Toulonnais n’a pas été en mesure de déployer son jeu.

Forcément, les ailiers n’ont pas beaucoup touché le ballon.

Interrogé via Var-matin, l’ailier du RCT, Gabin Villière avoue ne pas avoir pris de plaisir lors de cette rencontre. Extrait:

Pas plus que ça. En tout cas moins qu’avant. Forcément, c’est plus compliqué. Je suis plutôt un électron libre. J’ai du mal à me faire diriger sur chaque action, mais c’est comme ça. J’essaye de faire le maximum pour rentrer dans le système, mais je ressors souvent avec de la frustration. Je me dis à chaque fois que j’aurais pu faire plus, faire mieux.

Il explique ce qu’attend le staff de sa part. Extrait:

On me demande de rester un peu plus sur l’aile, de venir dans le sens, de moins rôder autour du « 10 ». Le but, c’est d’essayer de créer des surnombres plus larges et de faire la navette. Il y a des périodes où on y arrive un peu mieux. C’est moins le cas en ce moment et c’est frustrant. Quand tu gagnes, même si ça n’a pas forcément fonctionné, c’est plus facile à digérer. Quand tu perds et que ça ne marche pas, ça te file des regrets.

Il concède ne pas être très en confiance en ce moment. Extrait:

J’essaye surtout de respecter notre système et d’aider l’équipe en faisant ce que je peux. Ce qui est sûr, c’est que je mets toujours autant d’énergie. Je dois simplement apporter différemment. Pour la confiance, je sais qu’à partir du moment où je donne tout, même si on n’est pas des robots, elle va revenir.

Dans la foulée, Gabin Villière indique ne pas vouloir trop insister et trop prendre la parole pendant les matches. Mais il n’hésite pas à intervenir quand il le faut. Extrait:

Disons que je ne vais pas insister. Je vais peut-être le faire une ou deux fois, si vraiment il y a besoin, mais je ne vais pas trop en faire. Si j’ai un truc à dire, je le dis, mais ce n’est pas trop mon style de prendre la parole. J’essaye de le faire à juste titre, ou alors quand je ressens le besoin de l’exprimer pour l’équipe. Sinon, j’essaye plutôt de le faire par l’attitude.

Gabin Villière adore les phases de rucks, lui qui y met souvent les mains et la tête pour gratter des ballons. Mais il affirme se sentir davantage observé par les arbitres. Extrait:

les arbitres sont un peu plus pointilleux. Avant, ça pouvait, je pense, un peu plus passer. Là, une fois qu’on commence par toucher le sol, même si c’est rapide, ils sont très vigilants. Je bosse sur ça depuis le début de la saison. C’est beaucoup plus dur de gratter. Il faut essayer d’y aller et si on estime qu’on a touché le sol, réussir à laisser le ruck et ne pas y toucher. Je pense que c’est ce que je dois faire sur ce ballon où je me fais pénaliser. C’est une faute un peu bête, même si j’arrive à en gagner deux derrière.

Gratter, ou même ralentir les ballons. C’est sûr que ce ne sont pas les plus belles actions, pas forcément ce que les gens préfèrent, aiment, mais c’est ce qui correspond à mon profil. Je sais que c’est utile à l’équipe. Que ce soit récupérer une pénalité, faire un turnover ou ralentir pour se placer en défense. Ce n’est pas ce qu’on demande principalement à un ailier, je suis d’accord, mais j’aime aussi apporter ça.

Publicité

3 Commentaires