Bernard Laporte : « Montpellier ? Ce n’est pas comparable avec Toulon ! »

Bernard Laporte : « Montpellier ? Ce n’est pas comparable avec Toulon ! »

Le vendredi 5 janvier 2024 à 11:13 par David Demri

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L’ancien président de la Fédération Française de Rugby et désormais directeur sportif de Montpellier, Bernard Laporte s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique.

Ce-dernier a évoqué l’immense ferveur rugbystique qui règne à Toulon.

Il l’affirme : Toulon n’est en rien comparable avec Montpellier en ce qui concerne la ferveur. Extrait:

« Moi, je ne suis pas Toulonnais d’origine, comme l’est Pierre. Mais j’ai découvert dans cette ville une ferveur incroyable, une terre où ce sport est une religion. Mais est-ce vraiment différent de Toulouse ou de La Rochelle, par exemple ? J’ai du mal à le dire…

Montpellier ? Ce n’est pas comparable, c’est évident. Montpellier est une grande ville où cohabitent beaucoup de sports de haut niveau : il y a le volley, le hand, le foot… À Toulon, il n’y a pas d’autre sport que le rugby : il écrase tout ; il ramène à lui tout le monde. »

Dans la foulée, Bernard Laporte affirme avoir connu les deux extrêmes avec Toulon et le Stade-Français. Extrait:

« Moi, j’ai connu les deux extrêmes. Au RCT, c’était dingue. Le club était au centre de tout, comme le foot l’est à Lens où à Marseille, des villes populaires comme l’est d’ailleurs Toulon. […] Et vis-à-vis des gens qui se privent pour venir au stade le week-end, les joueurs n’ont pas le droit de tricher. […] Au Stade français, j’avais en revanche parfois l’impression que personne ne s’intéressait au rugby, quand j’allais au stade.

Si tu n’aimes pas la pression, tu es cent fois mieux au Stade français : personne ne t’emmerde, personne ne te dit rien quand ça perd… Mais si tu as besoin d’être secoué, tu seras beaucoup mieux à Toulon… »

Le manager du Rugby Club Toulonnais, Pierre Mignoni a confirmé la grosse ferveur et la passion qui règnent à Toulon. Extrait:

« A Toulon, tout est en effet excessif, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. À Toulon et Clermont, j’ai vu des gens se priver de vacances pour suivre leur équipe le plus souvent possible. Ça, c’est fort. Ça, ça me touche et je le répète d’ailleurs souvent aux joueurs. Il faut être à la hauteur de ces sacrifices-là. »

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