Stuart Lancaster : « Ça, c’est désolant ! »

Stuart Lancaster : « Ça, c’est désolant ! »

Le samedi 30 décembre 2023 à 22:58 par David Demri

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Ce samedi, le Racing 92 s’est incliné sur la pelouse de Bayonne à la dernière minute de jeu.

C’est suite à un essai inscrit par Rémy Baget à la dernière minute de jeu que les Franciliens ont échoué, sur la pelouse de Jean-Dauger.

Interrogé à l’issue de la défaite des siens, le manager Francilien Stuart Lancaster a analysé la prestation de son équipe.

Il l’affirme : le manque de concrétisation de ses joueurs est désolant. Extrait:

« Le carton jaune (Gogichashvili, à la 70e) est un moment crucial, très dommageable pour nous, mais on était chanceux de tourner à 17-3 à la mi-temps. Ce qui est frustrant, c’est qu’ensuite, en début de seconde période, on pose notre jeu, on maîtrise les choses mais on ne conclut pas deux grosses occasions. Ça, c’est désolant. On était venu pour gagner mais on est encore une équipe jeune dans notre développement.

C’est vrai que c’est difficile de n’avoir qu’un talonneur de métier depuis plusieurs semaines, depuis les blessures de Camille Chat et Peniami Narisia. J’imagine que chaque équipe est confrontée à un challenge de ce genre. Camille est sur le point de revenir. Mais ce ne sont pas les lancers en touche perdus en seconde période qui nous font perdre le match. Bien sûr, ça a compté. Mais je regrette surtout notre manque d’efficacité à des moments clés, en début de deuxième période quand on a réussi à monter le curseur d’intensité. »

Le deuxième ligne Francilien Boris Palu affirme avoir très mal à la tête suite à cette défaite concédée à la dernière seconde. Extrait:

« Oui, ça fait très mal à la tête de perdre sur la dernière action, surtout quand tu as une bonne avance au score. On sait qu’ici, si Bayonne reste proche, ça peut devenir compliqué avec le public. On n’a pas été surpris.

Les touches perdues en fin de match ? Eddy Ben Arous est pilier gauche, il nous dépanne et ce n’est pas évident pour lui. Personne n’ira le blâmer. Personne ne peut lui en vouloir. En plus, au moins deux fois, Bayonne a bien joué le coup pour contrer la bonne zone. Non, le plus frustrant, ce sont les occasions franches qu’on ne marque pas en seconde période. On a voulu marquer trop vite. On s’est précipités. »

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