Les vérités de Patrice Collazo sur ses ratés avec Toulon, son licenciement et ses tensions avec Louis Carbonel !

Les vérités de Patrice Collazo sur ses ratés avec Toulon, son licenciement et ses tensions avec Louis Carbonel !

Le samedi 30 décembre 2023 à 11:11 par David Demri

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Le nouveau manager de Montpellier, Patrice Collazo s’est longuement confié via Midi Olympique.

Ce-dernier a notamment raconté son échec avec le Rugby Club Toulonnais et les raisons de son départ.

Il avoue s’être trompé à Toulon. Extrait:

« J’étais parti de Toulon depuis 25 ans quand j’ai reçu un coup de fil de Mourad Boudjellal. Je me retrouve dans une situation que je ne pouvais pas prévoir, c’est le charme de notre métier. Je dis « OK » mais je m’aperçois très vite que le copié-collé de La Rochelle ne fonctionnera pas. Je me suis trompé sur pas mal de choses, je n’ai aucun mal à le dire. La deuxième année, ça a pourtant failli prendre mais le Covid est arrivé. La troisième année, on est inconstants, on perd à Castres le dernier match après avoir mené 19 à 0.

J’aurais dû mieux m’adapter, tenir compte de plus de paramètres. J’ai compris qu’on ne peut pas changer les choses, mais les faire évoluer. La quatrième année a aussi mal commencé et je comprends très vite que ça va mal se passer. Oui, je me suis trompé, mais je suis aussi tombé sur des attitudes que je n’avais pas vues auparavant. »

Il est également revenu sur les tensions qui régnaient au sein du vestiaire Toulonnais. Extrait:

« Dans un club, il y a toujours quinze joueurs pour vous, quinze contre vous et dix au milieu. Le truc, c’est de savoir qui va absorber qui. Certains m’ont déçu, j’ai déçu certains. Ce fut un échec. »

Interrogé sur ses tensions avec Louis Carbonel, Patrice Collazo a préféré botter en touche. Extrait:

« Oui, toujours cette histoire… En parler, ça fait vivre tout un écosystème. Ça fait exister certaines personnes. Vous croyez quoi ? Qu’on s‘est enfermés dans une pièce et qu’un seul en est ressorti ? (rires) Cette histoire n’est pas la plus importante. Oui, je connais Louis, je connais sa combativité, sa qualité de joueur intrinsèque. Il n’y a pas débat.

Écoutez, il n’y a pas de temps pour ça, pas de place pour ces faux débats. À Toulon, avec moi, il a été titulaire 95 % du temps, malgré la concurrence féroce de François Trinh-Duc et d’Anthony Belleau. »

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