Les touchantes confidences de Gabin Villière : « C’est le début des emmerdes… »
Les touchantes confidences de Gabin Villière : « C’est le début des emmerdes… »
Le vendredi 22 décembre 2023 à 10:55 par David Demri
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Ce samedi soir contre le Stade-Toulousain, l’ailier international Français Gabin Villière disputera son 50ème match sous le maillot du Rugby Club Toulonnais.
Le joueur Varois s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique à l’approche de cette rencontre.
Ce-dernier a accepté de parler de six souvenirs sous le maillot Rouge et Noir : trois bons et trois mauvais.
Ainsi, Gabin Villière est revenu sur trois bons moments :
– La folle atmosphère au Vélodrome contre Toulouse en 2022
– L’ambiance à Mayol pour le match contre les Saracens en 2022
– La victoire en Challenge Cup, en mai dernier
Il est aussi revenu sur trois mauvais moments :
– Ses débuts avec le RCT contre le Stade-Français à Jean-Bouin
– Sa blessure en finale de la Challenge Cup au Vélodrome perdue contre le LOU
– Sa rechute sur la pelouse de Jean-Bouin, après une victoire contre le Stade-Français
Voici sa forte déclaration concernant sa blessure contractée en finale de la Challenge Cup contre le LOU, au Stade Vélodrome de Marseille, en mai 2022. Extrait:
« J’ai appris à me connaître grâce à cette blessure. Sur le coup, je ne me suis pas rendu compte. Heureusement, sinon, je ne suis pas sûr que j’aurais pu tenir. Il y a beaucoup de tristesse parce que c’était au Vélodrome. On n’a pas su payer des mecs qui partaient comme Etzebeth ou Carbonel. On est arrivés avec de la fatigue liée à nos matchs de retard causés par le Covid-19. C’était une redescente sur terre, un objectif manqué. Ça aurait été chouette de se récompenser. Personnellement, c’est une grosse blessure. Tuisova me plaque. Il a l’habitude de mettre des tubes à tout le monde, et moi, je parviens à rester debout. Il y a une torsion. Je sens direct que c’est grave, comme la blessure en Australie avec les Bleus sur la cheville gauche.
J’avais pu finir le match en sélection, mais là c’était trop dur. La cheville a gonflé, ça se craquelle. Ce n’était pas possible. C’est le début des emmerdes, même si j’avais l’espoir d’être là en septembre. Si j’avais su… (sourire). J’ai subi trois opérations avant de rejouer. Ça reste un bon moment avec le recul. Je retiens le parcours collectif même si on ne retient que le vainqueur et le fait d’avoir appris sur moi-même. Depuis cette finale, j’ai joué trois matchs en un an avec Toulon. J’ai besoin d’enchaîner les matchs et de sentir les mecs pour entreprendre encore plus. Malgré tout, la blessure m’a fait grandir. Je garde cette photo. Ça a été dur, mais ça m’a servi. J’en retiens le meilleur, et surtout le soutien donné par mes proches pendant plusieurs mois. »
Retrouvez toutes les confidences de Gabin Villière sur Midi Olympique.
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