Le pilier gauche du Rugby Club Toulonnais, Bruce Devaux s’est confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer sa forme du moment.

Ce-dernier indique se sentir vraiment très bien depuis le début de la saison. Extrait:

« Je me sens très bien, c’est vrai. Je dois encore bosser dans certains domaines, il y a toujours des petits détails. Sur les coups d’envoi, les rucks, les positionnements, les prises de décision quand tu as le ballon et même en défense, je pense. C’est plein de petits trucs mais c’est ce qui fait qu’en match, tu es beaucoup plus efficace. Je ne pense pas être encore arrivé à mon « prime » [son meilleur niveau possible, Ndlr] (rires) mais je pense que vers 29 ans je serai super bien. Je continue de prendre soin de moi, de mon corps. C’est important pour un pilier. Les carrières défilent vite. »

Il explique pourquoi il progresse rapidement en ce début de saison. Extrait:

« Déjà, j’ai eu plus de temps de jeu l’année dernière. C’est un facteur important pour moi. Je pense que franchement, c’est à ce moment-là, l’an dernier, que j’ai passé un cap. Je ne sais pas si ça s’est remarqué mais personnellement, je l’ai ressenti. Aujourd’hui, j’essaye de garder ce niveau et de pousser dans ce sens parce que je pense que c’est le bon. »

Selon lui, il est encore capable de jouer davantage avec le RCT. Extrait:

« Honnêtement, je me fixe pas mal d’objectifs et je suis assez perfectionniste comme joueur. Je suis sûr que je peux encore faire plus. Après, je pense qu’au niveau du collectif et de la vie de groupe, je suis bien. On a une bonne dynamique, c’est à entretenir. Donc oui, c’est bien, mais j’ai envie d’aller chercher encore un peu plus. »

Mais il reste conscient que le staff Toulonnais décide régulièrement de faire tourner son effectif. Extrait:

« On sait que Pierre Mignoni est un coach qui fait tourner. Pour l’instant, sincèrement, il le fait très bien. Il gère bien le temps de jeu. Je pense qu’on a tous les trois à peu près le même nombre de minutes jouées. C’est une bonne chose parce que la saison est longue. On sait qu’avec la Coupe du monde, on est amené à enchaîner et c’est bien, aussi, d’être trois. C’est une bonne chose pour le corps et l’esprit même si oui, en tant que compétiteur, tu as envie de tout jouer. Quand tu n’es pas sur la feuille, c’est forcément frustrant mais il faut penser au collectif avant tout.

On verra aussi sur les années à venir. J’espère que ça s’enchaînera bien. Ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas de regret sur le travail que je fournis. Je pense que je bosse plutôt bien, même sur mes vacances. Alors je vais continuer comme ça. »