Les confidences de Noah Lolesio : « C’était juste fou, mec ! En plus, le stade a bondi, whaou ! »
Les confidences de Noah Lolesio : « C’était juste fou, mec ! En plus, le stade a bondi, whaou ! »
Le mardi 14 novembre 2023 à 22:44 par David Demri
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L’ouvreur international Australien Noah Lolesio va quitter le Rugby Club Toulonnais dès la fin du match contre Clermont, programmé samedi à Marcel-Michelin.
Son contrat de joker Coupe du monde arrive à son terme et le joueur Australien va donc retourner chez les Brumbies.
Il ne restera pas un mois supplémentaire sur les bords de la Rade comme pressenti un temps.
Interrogé via Midi Olympique, Noah Lolesio est revenu sur sa titularisation contre le Racing 92, sa première titularisation depuis son arrivée à Toulon.
Il explique que Pierre Mignoni lui a annoncé qu’il allait débuter contre le Racing 92 le dimanche soir, soit une semaine avant le match contre le Racing. Extrait:
Je l’ai su très tôt, sûrement bien plus tôt que vous (rires). Le dimanche soir, une semaine avant le match, j’étais tranquillement à la maison et j’ai reçu un message de Pierre Mignoni : « Tu joues dimanche, prépare-toi ! »
J’étais fou de joie, c’était vraiment un moment spécial de mon aventure ici. Puis, avant la rencontre, Pierre m’a juste dit d’être moi-même. C’était assez bref, mais il m’a fait ressentir, par son regard, sa confiance. J’ai pris cela comme un grand privilège de démarrer une rencontre pour une entité aussi prestigieuse que celle de Toulon. J’espère avoir fait honneur à ce blason, et d’avoir représenté au mieux nos supporters.
Il ne cache pas avoir ressenti un peu de pression avant la rencontre, suite à la défaite frustrante concédée contre Perpignan. Extrait:
C’est toujours le cas, mais un peu comme vous quand vous allez écrire un article non ? Vous ressentez de la pression, car vous voulez bien faire votre travail (rires).
Vous savez, je suis habitué aux attentes liées au poste d’ouvreur. J’aime avoir ce numéro dans le dos, et prendre mes responsabilités. J’ai essayé de la jouer aussi propre que possible en faisant circuler les garçons, et en trouvant les bonnes zones sur le terrain quand il fallait occuper le territoire. J’ai juste joué mon jeu, même si j’aurais voulu un peu plus attaquer la ligne défensive. Je pense avoir rendu une copie propre, elle n’était pas géniale.
Il n’a pas manqué de dire le plus grand bien de Baptiste Serin. Extrait:
C’est un très bon joueur, et tu te sens forcément bien à côté de lui. Il m’a déchargé du jeu au pied une grande partie du match, et je n’avais plus qu’à mettre mes partenaires sur orbite. La deuxième période a été plus délicate, car j’étais un peu plus fatigué et du coup j’ai perdu en lucidité. J’ai trop voulu forcer la décision, en pensant que tout allait passer facilement.
Dans la foulée, Noah Lolesio raconte l’essai marqué par Baptiste Serin après qu’il ait rapidement joué la touche à 5 mètres. Extrait:
C’était juste fou, mec ! En plus, le stade a bondi, whaou ! Selon vous, c’était travaillé à l’entraînement ? (rires)
En fait, au départ, j’ai scanné le fait qu’il n’y avait pas une bonne redistribution défensive dans le champ profond. J’ai vu cet espace à gauche, en coin, puis le rebond n’a, comment dire, pas été trop mauvais (rires). J’ai eu un peu peur que ça sorte en ballon mort. Puis, Max Spring a saisi le ballon, mais j’ai quand même essayé de poursuivre mon effort pour le mettre sous pression. Et quand il glisse, ça laisse forcément un petit sourire. C’est de la réussite.
J’ai laissé parler mon instinct naturel. Quand il a glissé en dehors du terrain, j’ai voulu saisir le ballon pour marquer mon territoire. J’ai jeté un coup d’œil vers le terrain, couru vers la ligne des 5 mètres, et là j’ai vu Baptise… Il venait de faire un sprint de 50 mètres ! J’ai lancé le ballon en Ave Maria (rires). Ce n’était pas la plus belle passe, et j’ai longtemps cru qu’il n’allait pas pouvoir la saisir. Mais Baptiste est un monstre. Il faut le dire ! Il l’a attrapé et marqué. C’est son essai, moi je n’ai rien fait. C’est lui qui mérite d’être mis en valeur.
Pour conclure, Noah Lolesio confirme que le Top 14 est vraiment différent du Super Rugby. Extrait:
À l’ouverture, il faut être capable de tout analyser. Le Super Rugby est plus ouvert, les défenses sont moins bien organisées. Ici, ce sont les collisions qui m’ont marqué. Mec, tu ne peux pas imaginer comme ça tape fort ici.
Quand j’ai analysé le Racing 92, et quelques autres matchs du Top 14, les paquets d’avants sont monstrueux. On n’a pas l’équivalent en termes de densité physique ! Pour répondre à votre question, je dis la vitesse de jeu pour le Super Rugby, mais l’organisation défensive et l’impact physique pour le Top 14. Dommage que je ne puisse pas vivre la Champions Cup.
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