Dimanche dernier, Montpellier s’est incliné à domicile contre le Racing 92 à l’occasion de la quatrième journée du Top 14.

L’ouvreur international Italien du MHR, Paolo Garbisi est revenu sur cette défaite via Midi Libre. Extrait:

Après, les trois derniers matches que j’ai joués (avec l’Italie) n’étaient pas très glorieux non plus. Dans la semaine, j’avais l’impression d’être dans un groupe plein d’énergie, d’ambitions. Face au Racing, il nous a manqué un peu de réussite, de la précision. On n’a pas su mettre au fond nos occasions, surtout en première période.

Au niveau de l’état d’esprit, on ne s’est pas trompé. On est quand même allé chercher un point, même si ça n’est pas ce qu’on voulait. Mais dans ce championnat, vous le savez, chaque point compte.

Il faut qu’on se rattrape dès ce week-end. Les équipes bougent vite dans le classement, il ne faut pas perdre le bon wagon.

Il affirme avoir rechargé les batteries et a hâte de poursuivre la saison de Top 14. Extrait:

Oui ! Heureusement. Les deux derniers matches étaient très durs mentalement au vu des résultats (défaites contre la Nouvelle-Zélande 96-17 et la France 60-7). Après, j’ai eu deux semaines pour couper avec ma famille, mes amis. Ça a fait du bien à la tête. J’en avais besoin. Je suis rentré frais mentalement, c’était le plus important. 

Il précise ne pas avoir coupé avec le rugby durant ses deux semaines de vacances. Extrait:

Non, non. J’ai continué à suivre la Coupe du monde même si je n’ai pas regardé tous les matches. Il faut vite s’adapter. J’ai passé beaucoup de temps avec l’équipe nationale. J’étais parti de Montpellier fin mai. Il faut s’adapter à ce nouveau staff, piloté par Richard Cockerill. Le plan de jeu n’a pas trop changé, donc ça va. À moi de travailler au maximum pour être bien dans le groupe sur les connexions avec les autres joueurs et les aider au max.

Dans la foulée, il évoque le match à venir contre Bordeaux-Bègles, programmé ce samedi après-midi. Extrait:

Même si on oublie nos mains à l’hôtel, ça n’est pas trop grave (rires) vu la météo annoncée. Ça pourrait être un match où on peut retrouver notre caractère. Eux, devant leur public, ils vont être présents dans le combat, l’engagement physique. On sait que ça va se jouer là-dessus.

On a joué quatre matches, on a perdu trois fois. À nous de vite se retrouver. L’état d’esprit influence les résultats et vice-versa. Il faut juste mettre les choses en place, et ça passe par des victoires.