Les vérités de Chris Ashton sur son passage à Toulon et son départ précipité !

Les vérités de Chris Ashton sur son passage à Toulon et son départ précipité !

Le vendredi 20 octobre 2023 à 0:15 par David Demri

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L’ancien ailier international Anglais Chris Ashton s’est longuement confié dans les colonnes du journal régional Var-matin.

Ce-dernier a notamment parlé du sélectionneur Français Fabien Galthié qu’il connait bien puisqu’il a évolué sous ses ordres lorsqu’il jouait à Toulon. Extrait:

J’ai beaucoup aimé l’avoir comme entraîneur. Nous avions une bonne relation. Il est très passionné, des fois trop, mais je préfère ça que pas assez. Il a toujours eu beaucoup d’idées. J’ai toujours eu le sentiment qu’il prendrait la tête de l’équipe de France à un moment donné. Il a réussi à faire aimer le rugby à la française à nouveau.

Il explique pourquoi Fabien Galthié était si spécial à Toulon. Extrait:

Il avait toujours des idées qu’un entraîneur normal n’aurait pas eues parce qu’il était tellement bon joueur. Il a vu des choses en jouant et il essaye de s’en servir comme coach: une manière de taper au pied, une opportunité, quelque chose qui allait se passer pendant le match. Je me souviens du quart de finale en Champions Cup au Munster (perdu 20-19). On avait prévu un coup de pied en direction du coin de l’en-but. C’était l’idée de Fabien. J’aurais dû la rattraper, mais Simon Zebo l’a dévié volontairement. Ça aurait dû être un carton jaune et un essai de pénalité.

Il indique également avoir adoré jouer au Stade Vélodrome de Marseille avec le RC Toulon. Extrait:

Oui bien sûr, c’est où j’ai réussi à battre le record d’essais sur une saison (avec le RCT contre Montpellier, le 14 avril 2018, victoire 32-17). Je me souviens très bien de l’action (rires). C’est un souvenir encore très vif. Je suis revenu dans ce stade quelques fois pendant cette Coupe du monde. C’est un beau stade, je l’adore. Avant de signer, j’avais visité les infrastructures et j’étais venu voir jouer Toulon ici (victoire 33-23 contre Toulouse le 9 avril 2017).

Il a également grandement apprécié les matches joués à Mayol. Extrait:

J’ai adoré Mayol, le meilleur endroit pour jouer au rugby. Je m’éclatais chaque week-end. J’ai adoré l’état d’esprit. Ça correspondait à mon jeu et à la manière dont je voulais jouer au rugby. Mais le club a l’époque était un peu fou (rires).

Il parle bien évidemment de Mourad Boudjellal. Extrait:

Mourad a monté le club pour qu’il fonctionne à sa manière. C’est normal qu’il veuille faire ce qu’il veut, mais c’était un peu trop différent de ce dont j’avais l’habitude en Angleterre. Il y avait toujours beaucoup de changement. Je devais continuer mon chemin…

Il revient ensuite sur son départ précipité du RCT. Extrait:

Je pense que c’est une combinaison de plusieurs facteurs qui n’ont pas fonctionné à ce moment-là. Il y a eu des choses qui ont été dites et qui n’ont pas été faites. C’est dommage car j’ai vraiment pris du plaisir à Toulon.

Il parle également de l’échec de l’équipe qui était pourtant composée d’un effectif XXL. Extrait:

On n’avait peut-être pas assez de consistance avec nos demis de mêlée et d’ouverture. Louis Carbonel faisait sa première saison à haut niveau, il a explosé plus tard. François Trinh-Duc a été blessé et n’était pas toujours aligné. On n’avait pas de vrais bons 9 et 10, ce qui est tellement important car ce sont les personnes qui te poussent en demie et en finale.

Il parle bien évidemment de son en-avant devant la ligne d’en-but Lyonnaise, à Mayol, en quart de finale de Top 14. Extrait:

Lyon a été très bon. En quarts, comme on peut le voir pendant cette Coupe du monde avec Owen Farrell, vous avez besoin d’un numéro 10 qui prend l’ascendant, tape les points, dirige l’équipe, contrôle le jeu. Rater un essai peut toujours arriver dans un match. Nous étions un cran en dessous dans le cœur du jeu.

Il regrette de ne pas avoir pu jouer davantage à Toulon. Extrait:

Oui sans doute. J’étais là au moment où les choses ont commencé à changer (avec l’arrivée de Bernard Lemaitre). J’aimerais jouer en ce moment avec le nouveau centre d’entraînement. Maintenant, le club semble stable, c’est ma façon de voir le rugby, savoir où tu seras dans les cinq prochaines années. Ne pas être dans l’instabilité. J’aimerais refaire un match à Mayol.

J’aurais aimé que certains moments se passent différemment comme mon départ de Toulon et ce qui a suivi. Je ne voulais pas multiplier les changements. Je voulais rester pendant plusieurs années et peut-être revenir en Angleterre à la fin… mais vous savez, ce n’est jamais un long fleuve tranquille.

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