Martin Castrogiovanni se confie sur l’évolution du rugby : « C’était un gros bordel ! »

Martin Castrogiovanni se confie sur l’évolution du rugby : « C’était un gros bordel ! »

Le vendredi 6 octobre 2023 à 16:10 par David Demri

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L’ancien pilier droit international Italien Martin Castrogiovanni s’est confié via Midi Olympique.

Ce-dernier a notamment évoqué l’évolution du rugby.

Il l’affirme : chambrer sur un terrain de rugby n’est plus possible désormais.

Lui était d’ailleurs un très gros chambreur. Extrait:

J’étais connu et reconnu pour cela ! Mais aujourd’hui je ne pourrais pas le faire. On ne peut plus chambrer autant que je le faisais avant. Il y a peut-être Joe Marler qui le fait encore. Mais quand je jouais contre lui, il était tout jeune… Il a appris des meilleurs finalement ! Pour être joueur de rugby aujourd’hui, il faut être plus intelligent que la moyenne et je ne pourrais pas jouer parce que je ne réfléchis pas autant (rires).

Il estime cependant que c’est une bonne chose. Extrait:

Il faut le faire différemment ! Plus sérieusement, c’est une bonne chose pour le rugby. Notre sport évolue et les temps changent, il faut s’adapter. Mais je me suis éclaté à piailler, chambrer et parler autant.

Il parle également de l’évolution des mêlées. Extrait:

Les mêlées étaient un bordel avant, elles le sont toujours aujourd’hui (rires). Je ne crois d’ailleurs pas que les arbitres y comprennent davantage ! Ils ont changé les annonces pour la sécurité des joueurs mais à part des amateurs, je ne connais aucun international qui soit en chaise roulante à cause des mêlées d’avant. Les instances l’ont certainement fait après avoir commandé des études scientifiques. Je n’aime pas les mêlées d’aujourd’hui, mais c’est peut-être une bonne chose. Pareil pour les protocoles commotion. Je déteste cela ! Mais j’espère qu’ils le font pour le bien du rugby, comme le bunker. Quand vous voyez une action au ralenti, elle paraît toujours plus impressionnante. Les arbitres doivent donc faire la balance entre la vitesse réelle et le «slow-motion».

Ma génération a été le point de bascule entre les «gros» qui n’étaient bons qu’en mêlée et les athlètes d’aujourd’hui. Ils sont bâtis comme des deuxième et troisième ligne mais ils doivent obéir aux mêmes standards qu’avant : être performant en mêlée, dans les rucks, au plaquage etc.

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