Duane Vermeulen totalement impressionné par le Campus RCT : « Mon Dieu ! »
Duane Vermeulen totalement impressionné par le Campus RCT : « Mon Dieu ! »
Le mercredi 4 octobre 2023 à 23:25 par David Demri
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L’ancien troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Duane Vermeulen s’est longuement confié via Var-matin.
Ce-dernier a dans un premier temps évoqué son retour à Toulon, le temps de la Coupe du monde.
Il indique se sentir toujours aussi bien dans la région Toulonnaise. Extrait:
Toulon sera toujours une maison pour notre famille. Bon, pour être honnête, notre hôtel est à La Seyne, et… je ne connaissais pas si bien que ça. Hormis des événements partenaires au Casino, je n’y avais quasiment pas été lors de mes années toulonnaises (rires). En revanche, cette région, ce département, je m’y sens toujours aussi bien.
D’ailleurs, je suis content d’avoir quelques jours off [après Afrique du Sud – Tonga] pour aller me balader. Car si ma femme se souvient, mes enfants gardent un souvenir vague, donc on pourra leur montrer notre maison, notre plage préférée, le café où nous aimions bien aller. Je pense qu’on en profitera pour aller à deux trois restaurants dans lesquels nous passions pas mal de temps (rires).
Puis forcément, quand nous avons eu des entraînements à Mayol, et encore plus quand ils étaient ouverts au public, des tas de souvenirs sont venus se balader dans mon esprit. La plupart des supporters nous appelaient avec Ches’ [Kolbe] et Eben [Etzebeth], c’était fantastique. Toulon sera toujours un endroit particulier dans mon cœur.
Il avoue avoir été impressionné par le Campus RCT. Extrait:
Le terrain d’entraînement, mon Dieu! Je n’ai même pas reconnu, ça m’a choqué. Les installations sont devenues extraordinaires. Je pense que c’est ce que j’ai vu de plus impressionnant durant ma carrière. C’est chouette de voir que le club s’est développé.
Dans la foulée, il dévoile ses bonnes adresses. Extrait:
Vous savez, on est de vrais Carqueirannais, alors c’est dans ce coin qu’on va se rendre (rires)! On adorait aller à Carte Blanche à Hyères, mais malheureusement ça a fermé. On est un peu triste. Mais on connaît un bon restau de pâtes à « Carquei ». Je ne me rappelle plus du nom, mais j’ai une bonne mémoire visuelle, donc comptez sur moi pour retrouver la route sans GPS (rires). Et je pense également au Château de Berne (à Flayosc). C’était exceptionnel. Je vais y retourner dans les prochains jours. Puis on emmènera les garçons dans les gorges du Verdon.
Duane Vermeulen est ravi que sa famille ait été autorisée à venir avec lui à Toulon. Extrait:
Oui, et surtout, j’ai la chance qu’ils restent avec moi jusqu’au bout de la Coupe du monde. Qu’importe le moment où cela se terminera pour l’Afrique du Sud, ils resteront avec moi. C’est précieux de partager ça. Ça me donne beaucoup de force.
Dès la fin de la Coupe du monde, Duane Vermeulen raccrochera les crampons. Il se confie sur cette retraite qui approche. Extrait:
Je suis un vieux maintenant! Après la Coupe du monde, je vais ranger les crampons. J’ai bien profité, j’ai eu une carrière dont je suis fier, mais je crois qu’il faut savoir dire stop. Le rugby ne cesse de progresser, il y a du talent sur chaque terrain du monde, et je sens que le moment est venu pour moi. Puis quand je vois à la vitesse à laquelle grandissent mes garçons… Le premier a 10 ans, le deuxième 7 ans, et je crois qu’ils ont besoin de leur papa au quotidien. Pas qu’il court le monde.
Il explique sa décision de mettre un terme à sa carrière. Extrait:
Je voulais déjà arrêter en 2019, après notre titre au Japon. J’étais déterminé, mais la Fédération m’a demandé de pousser encore quelques années, pour accompagner les jeunes. Et j’ai bien fait de les écouter, car j’ai pris beaucoup de plaisir. Et je suis extrêmement heureux d’être avec les mecs, aujourd’hui en France. Je suis content de participer à cette belle aventure. Mais cette fois, c’est la bonne. Je le sens quand je me réveille les lendemains de match, j’ai donné ce que j’avais à donner. J’ai profité du rugby au maximum.
Une fois sa carrière terminée, il retournera vivre en Afrique du Sud. Extrait:
Oui, nous allons rentrer à la maison. On ne sait pas encore de quoi sera fait le futur. J’aimerais rester dans le rugby, c’est clair. Mais si ça ne se fait pas, je ferai autre chose, je ne suis pas inquiet.
Je veux, enfin, j’aimerais rester dans le rugby. Mais le rugby ne nous attend pas. En un an, tout change radicalement. La stratégie, les joueurs… Je pense que si j’aspire à entraîner, je dois le faire tout de suite. Dans cinq ans, je serai probablement déconnecté de la réalité. Donc j’aimerais rester, même si pour l’heure, je veux me concentrer sur les dernières cartouches qu’il me reste à tirer.
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