L’appel du pied de Henson

L’appel du pied de Henson

Le lundi 8 août 2011 à 11:30 par David Demri

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Dans l’incertitude quant à une éventuelle sélection pour la Coupe du monde, Gavin Henson est actuellement sans club. Il désire revenir au pays de Galles et tend une perche aux Ospreys, son ancienne équipe.
Gavin Henson ne sait pas de quoi son avenir sera fait. En sélection d’abord, le centre gallois (29 ans, 32 capes) est loin d’être assuré de faire partie des trente joueurs qui s’envoleront pour la Nouvelle-Zélande pour y disputer la prochaine Coupe du monde (du 9 septembre au 23 octobre). Intégré au groupe de 39 joueurs pré-convoqués par Warren Gatland avant le début de la compétition, le natif de Pencoed n’était pas titulaire samedi pour le test-match entre le XV du Poireau et l’Angleterre. Dans la hiérarchie des centres, il est devancé par Jamie Roberts et Jonathan Davies, la paire alignée sur la pelouse de Twickenham. Il pourrait néanmoins profiter de l’absence de Morgan Stoddart, victime d’une fracture d’un tibia et forfait pour le Mondial. Comme le dicton le dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres et celui du joueur des Scarlets pourrait faire celui de l’ancien Toulonnais. Il devrait avoir la chance de se montrer contre l’Angleterre la semaine prochaine ou l’Argentine dans quinze jours.
Pour sa situation en club, l’incertitude demeure là aussi alors que la reprise des championnats européens se rapproche à grands pas. Pas conservé par le RCT à la suite d’un long imbroglio consécutif à une bagarre avec Matt Henjak, l’un de ses coéquipiers, Henson traîne comme un boulet sa réputation de joueur difficile à gérer. Son passage dans le Var a confirmé sa tendance à faire parler de lui dans les rubriques faits divers plutôt que dans celles consacrées au sport. Le président Mourad Boudjellal a néanmoins reconnu lui-même que l’ancien des Saracens avait fait preuve d’un grand professionnalisme pour s’imposer dans le groupe de Philippe Saint-André.  Mais ses performances en fin de saison, notamment à Montpellier pour la dernière journée du Top 14, fatale à Toulon dans sa quête de phases finales, n’ont pas convaincu le staff de lui pardonner ses écarts et il a finalement dû se résoudre à faire ses valises.
Henson est donc désormais à la recherche d’une équipe pour la prochaine saison et il se verrait bien faire son retour à la maison. « Je veux revenir au pays de Galles à cause de mes enfants, a confié celui qui a été formé à Swansea au magazine Blokely. J’attends juste de voir ce qu’il se passe avec le rugby gallois, comment je peux m’inclure dedans et si je suis sélectionné pour la Coupe du monde ou pas. Aussitôt cette incertitude levée, que ce soit bientôt ou après la Coupe du monde, je trouverai un l’emploi. » Dans sa tête, sa destination est déjà choisie. Il souhaite débarquer avec les Ospreys, où les dirigeants songent sérieusement à rapatrier l’ancienne star de la province lorsqu’il était au sommet de son art entre 2003 et 2009. « J’espère que ce sera avec les Ospreys s’ils veulent bien que je revienne, mais je dois attendre et voir. » Ses erreurs passées ont condamné Henson à patienter. Wait and see, comme on dit chez lui.

Dans l’incertitude quant à une éventuelle sélection pour la Coupe du monde, Gavin Henson est actuellement sans club. Il désire revenir au pays de Galles et tend une perche aux Ospreys, son ancienne équipe.

Gavin Henson ne sait pas de quoi son avenir sera fait. En sélection d’abord, le centre gallois (29 ans, 32 capes) est loin d’être assuré de faire partie des trente joueurs qui s’envoleront pour la Nouvelle-Zélande pour y disputer la prochaine Coupe du monde (du 9 septembre au 23 octobre). Intégré au groupe de 39 joueurs pré-convoqués par Warren Gatland avant le début de la compétition, le natif de Pencoed n’était pas titulaire samedi pour le test-match entre le XV du Poireau et l’Angleterre. Dans la hiérarchie des centres, il est devancé par Jamie Roberts et Jonathan Davies, la paire alignée sur la pelouse de Twickenham. Il pourrait néanmoins profiter de l’absence de Morgan Stoddart, victime d’une fracture d’un tibia et forfait pour le Mondial. Comme le dicton le dit, le malheur des uns fait le bonheur des autres et celui du joueur des Scarlets pourrait faire celui de l’ancien Toulonnais. Il devrait avoir la chance de se montrer contre l’Angleterre la semaine prochaine ou l’Argentine dans quinze jours.

Pour sa situation en club, l’incertitude demeure là aussi alors que la reprise des championnats européens se rapproche à grands pas. Pas conservé par le RCT à la suite d’un long imbroglio consécutif à une bagarre avec Matt Henjak, l’un de ses coéquipiers, Henson traîne comme un boulet sa réputation de joueur difficile à gérer. Son passage dans le Var a confirmé sa tendance à faire parler de lui dans les rubriques faits divers plutôt que dans celles consacrées au sport. Le président Mourad Boudjellal a néanmoins reconnu lui-même que l’ancien des Saracens avait fait preuve d’un grand professionnalisme pour s’imposer dans le groupe de Philippe Saint-André.  Mais ses performances en fin de saison, notamment à Montpellier pour la dernière journée du Top 14, fatale à Toulon dans sa quête de phases finales, n’ont pas convaincu le staff de lui pardonner ses écarts et il a finalement dû se résoudre à faire ses valises.

Henson est donc désormais à la recherche d’une équipe pour la prochaine saison et il se verrait bien faire son retour à la maison. « Je veux revenir au pays de Galles à cause de mes enfants, a confié celui qui a été formé à Swansea au magazine Blokely. J’attends juste de voir ce qu’il se passe avec le rugby gallois, comment je peux m’inclure dedans et si je suis sélectionné pour la Coupe du monde ou pas. Aussitôt cette incertitude levée, que ce soit bientôt ou après la Coupe du monde, je trouverai un l’emploi. » Dans sa tête, sa destination est déjà choisie. Il souhaite débarquer avec les Ospreys, où les dirigeants songent sérieusement à rapatrier l’ancienne star de la province lorsqu’il était au sommet de son art entre 2003 et 2009. « J’espère que ce sera avec les Ospreys s’ils veulent bien que je revienne, mais je dois attendre et voir. » Ses erreurs passées ont condamné Henson à patienter. Wait and see, comme on dit chez lui.

Source: rugby365.fr

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