Jonny Wilkinson marque les esprits

Jonny Wilkinson marque les esprits

Le dimanche 7 août 2011 à 13:29 par David Demri

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Après la victoire de l’Angleterre face aux Gallois samedi, Martin Jonhson a pu tirer de premiers enseignements avec le phénomène Manu Tuilagi, la confirmation Jonny Wilkinson et l’incertitude Lewis Moody.
L’Angleterre n’est pas encore tout à fait au point. Sur la pelouse de Twickenham samedi, le XV de la Rose a montré ses imperfections dans un match très engagé contre le pays de Galles à cinq semaines du coup d’envoi de la prochaine Coupe du monde (en Nouvelle-Zélande, du 9 septembre au 23 octobre), où il tentera de reconquérir son titre abandonné à l’Afrique du Sud en 2007. Mais il a réussi ce qu’il fait le mieux : gagner sans briller (23-19). Martin Johnson a d’ailleurs aisément reconnu les difficultés de son équipe mais il a apprécié l’abnégation de ses troupes. « Nous aurions pu encaisser plus de points mais nous avons finalement réussi à aller chercher la victoire et c’est la chose la plus importante, a lâché le sélectionneur anglais après la rencontre. C’est super pour les joueurs d’avoir un match comme celui-là dans les jambes. » De cette première sortie estivale contre le XV du Poireau avant le retour la semaine prochaine à Cardiff, Johnson a pu tirer trois enseignements majeurs : l’éclosion de Manu Tuilagi, le retour au premier plan de Jonny Wilkinson et les incertitudes qui planent autour de l’état de santé de son capitaine, Lewis Moody.
La révélation Tuilagi
Manu Tuilagi (20 ans) n’aura pas tardé à se mettre en évidence. Pour sa première cape, honorée avec le maillot noir qui fait tant couler d’encre, il n’a attendu que 44 minutes pour filer à l’essai sur un service parfait de Jonny Wilkinson. Un tournant dans cette rencontre. « Je pense que les débuts de Manu ont été plutôt probants, s’est enthousiasmé Johnson. Jonny Wilkinson l’a parfaitement lancé dans le match avec son essai, au moment où nous devions nous battre pour marquer à la fin de la première période donc c’était un essai très important à cet instant de la partie. » Outre sa réalisation, le centre d’origine samoane du Leicester a étalé samedi toutes les qualités qui avaient fait de lui le meilleur espoir du championnat d’Angleterre la saison dernière : puissance, technique et inspiration. Tuilagi est assurément le futur de l’équipe d’Angleterre mais il pourrait aussi en être le présent. Il pourrait avoir un rôle à jouer au Mondial si le sélectionneur décidait de l’inclure dans sa liste définitive de 30.
L’inusable Wilkinson
L’odeur des grands rendez-vous enivre Jonny Wilkinson (32 ans, 86 sélections). En 2007, après quatre saisons pourries par les blessures, il était revenu en grâce aux yeux du staff anglais dans les mois précédant le début de la Coupe du monde pour finalement accrocher une place de titulaire qu’il n’allait plus lâcher pendant la compétition. Samedi encore à Twickenham, il a sorti une prestation de haut niveau tant en défense que dans la conduite du jeu de son équipe. Il a ainsi démontré qu’il ne s’avouait pas vaincu dans son duel avec Toby Flood pour un strapontin dans le XV de départ à l’automne prochain en Nouvelle-Zélande. « Il n’a plus rien à prouver à quiconque, assuré Johnson. Il a passé des points pour nous permettre de continuer à avancer au moment où nous perdions pied et cela a fait une grande différence à la fin du match. » Auteur de treize points au pied, l’ouvreur toulonnais a encore affiché sa fiabilité dans cet exercice. Un argument de poids lorsque l’on sait que la réussite dans ce domaine est souvent la clé dans les compétitions internationales.

Après la victoire de l’Angleterre face aux Gallois samedi, Martin Jonhson a pu tirer de premiers enseignements avec le phénomène Manu Tuilagi, la confirmation Jonny Wilkinson et l’incertitude Lewis Moody.

L’Angleterre n’est pas encore tout à fait au point. Sur la pelouse de Twickenham samedi, le XV de la Rose a montré ses imperfections dans un match très engagé contre le pays de Galles à cinq semaines du coup d’envoi de la prochaine Coupe du monde (en Nouvelle-Zélande, du 9 septembre au 23 octobre), où il tentera de reconquérir son titre abandonné à l’Afrique du Sud en 2007. Mais il a réussi ce qu’il fait le mieux : gagner sans briller (23-19). Martin Johnson a d’ailleurs aisément reconnu les difficultés de son équipe mais il a apprécié l’abnégation de ses troupes. « Nous aurions pu encaisser plus de points mais nous avons finalement réussi à aller chercher la victoire et c’est la chose la plus importante, a lâché le sélectionneur anglais après la rencontre. C’est super pour les joueurs d’avoir un match comme celui-là dans les jambes. » De cette première sortie estivale contre le XV du Poireau avant le retour la semaine prochaine à Cardiff, Johnson a pu tirer trois enseignements majeurs : l’éclosion de Manu Tuilagi, le retour au premier plan de Jonny Wilkinson et les incertitudes qui planent autour de l’état de santé de son capitaine, Lewis Moody.

La révélation Tuilagi

Manu Tuilagi (20 ans) n’aura pas tardé à se mettre en évidence. Pour sa première cape, honorée avec le maillot noir qui fait tant couler d’encre, il n’a attendu que 44 minutes pour filer à l’essai sur un service parfait de Jonny Wilkinson. Un tournant dans cette rencontre. « Je pense que les débuts de Manu ont été plutôt probants, s’est enthousiasmé Johnson. Jonny Wilkinson l’a parfaitement lancé dans le match avec son essai, au moment où nous devions nous battre pour marquer à la fin de la première période donc c’était un essai très important à cet instant de la partie. » Outre sa réalisation, le centre d’origine samoane du Leicester a étalé samedi toutes les qualités qui avaient fait de lui le meilleur espoir du championnat d’Angleterre la saison dernière : puissance, technique et inspiration. Tuilagi est assurément le futur de l’équipe d’Angleterre mais il pourrait aussi en être le présent. Il pourrait avoir un rôle à jouer au Mondial si le sélectionneur décidait de l’inclure dans sa liste définitive de 30.

L’inusable Wilkinson

L’odeur des grands rendez-vous enivre Jonny Wilkinson (32 ans, 86 sélections). En 2007, après quatre saisons pourries par les blessures, il était revenu en grâce aux yeux du staff anglais dans les mois précédant le début de la Coupe du monde pour finalement accrocher une place de titulaire qu’il n’allait plus lâcher pendant la compétition. Samedi encore à Twickenham, il a sorti une prestation de haut niveau tant en défense que dans la conduite du jeu de son équipe. Il a ainsi démontré qu’il ne s’avouait pas vaincu dans son duel avec Toby Flood pour un strapontin dans le XV de départ à l’automne prochain en Nouvelle-Zélande. « Il n’a plus rien à prouver à quiconque, assuré Johnson. Il a passé des points pour nous permettre de continuer à avancer au moment où nous perdions pied et cela a fait une grande différence à la fin du match. » Auteur de treize points au pied, l’ouvreur toulonnais a encore affiché sa fiabilité dans cet exercice. Un argument de poids lorsque l’on sait que la réussite dans ce domaine est souvent la clé dans les compétitions internationales.

Source: rugby365.fr

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  1. Mangi 7 août 2011 at 14h

    J'ai vu le match il été au TOP énormément de plaisir de le voir jouer comme ça, je me suis régalé 🙂 et j'ai bien apprécié la prestation de tuilagi 🙂 j'espère que MB a regardé le match 😉 jonny vivement que tu rentre à la maison 🙂

  2. Franken 7 août 2011 at 14h

    Gro gros match du KING

    Et puis bon son match parle pour lui :

    – Donne un Essai a Tuilagui

    – 2 drops (des 2 pieds)

    – Tout le temps là en defense

    – Trouve des touches au centimetre

    Bref on comprend pourquoi on tient a lui 🙂

    (en plus c'est un mec humble, what else ?)

  3. Jay83 7 août 2011 at 15h

    Il n'y a pas à chier, il a bien retrouvé son niveau…

  4. Georges 7 août 2011 at 16h

    Le Delon…frangin à l'Ermitage qui a signé chez nous…a crevé l'écran de sa classe…peut-être que le KING a pu lui toucher deux mots de l'ambiance Ercétienne !!? Allez TOULON 🙂

  5. papaduvar 7 août 2011 at 19h

    mais qui pouvait en douter ??

  6. chris83 7 août 2011 at 23h

    un rapprochement familial pour l'année prochaine des freres Armitage a Toulon serait une tres bonne chose

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