Le deuxième ligne du XV de France, Thibaud Flament s’est confié via L’équipe à l’approche du match contre les Blacks, programmé vendredi soir au Stade de France.

Il évoque une compétition très excitante à jouer. Extrait:

C’est hyper excitant de jouer une Coupe un monde. C’est un rêve qu’on a tous en nous depuis qu’on est petit. On y arrive enfin. Commencer contre les All Black, en plus, c’est un challenge hyper excitant. Il ne nous tarde qu’une chose, c’est que ça démarre.

Il évoque ensuite son repositionnement au poste de 5. Extrait:

En touche, je suis placé différemment. Dans le jeu courant c’est à peu près la même chose. Sur les mêlées, j’ai une débauche d’énergie qui est un peu plus conséquente. J’essaie aussi de me concentrer sur les tâches un peu plus obscures, comme impacter les mauls et les rucks. C’est le rôle d’un 5. Après, je ne vais pas mettre de côté mon jeu qui est aussi de me proposer en attaque et d’être actif sur le terrain en y mettant toute mon énergie.

Il s’attend à une incroyable ambiance au Stade de France. Extrait:

On s’attend à une ambiance un peu électrique. Ça fait un moment que tout le monde attend ça, que ce soit les joueurs, le staff ou les supporters. Ça sera une grosse bataille, le moment où on pourra tout lâcher.

Il parle ensuite des All-Blacks. Extrait:

Oui, c’est une équipe mythique qui a un gros palmarès et la réputation qui va avec. Mais on sait aussi qu’on a beaucoup travaillé depuis quatre ans et qu’on est donc prêt à rivaliser avec eux.

Olivier Magne a récemment expliqué que cette équipe Néo-Zélandaise était la pire de tous les temps. Thibaud Flament ne pense pas du tout pareil. Extrait:

Ce n’est pas du tout notre avis. C’est une équipe très dangereuse, qui est sur le haut de l’échiquier mondial depuis pas mal d’années, et qui a fait une très grosse prépa. On s’attend à un très gros match vendredi.

Pour conclure, il refuse d’évoquer une « grosse pression ». Extrait:

Franchement, pas forcément. On est préparés. On a joué pas mal de matches à enjeu depuis quatre ans. Le Stade de France, on connait, l’ambiance aussi. Ce qui est nouveau, c’est que c’est une Coupe du monde à la maison, mais tout le reste est déjà connu. C’est donc plus un gros challenge qu’une pression. La Coupe du monde, c’est la finalité de quatre ans de travail, une opportunité de rentrer dans l’histoire.