L’information est officielle : Franck Azéma et le club de Clermont ne sont plus en conflit.

Le club Auvergnat a indiqué avoir retiré sa plainte déposée envers Franck Azéma. Le technicien Français en a fait de même.

Voici le communiqué publié par les dirigeants de l’ASM : 

« Au conseil des Prud-Hommes de Clermont-Ferrand, plus rien n’oppose le club clermontois et son ex-manager Franck Azéma après que les deux parties aient simultanément retiré leurs demandes réciproques. Une poignée de main plutôt qu’un passage devant les tribunaux pour mettre un terme à deux années de tension.

Les chemins s’étaient séparés dans l’incompréhension entre l’entraineur clermontois qui souhaitait quitter son poste avant la fin de son contrat et le club qui se retrouvait dans une situation délicate et non souhaitée. Après des mois de conflits internes qui avaient débordés sur le domaine juridique, les deux parties ont décidé conjointement de suspendre leurs demandes respectives. L’affaire qui opposait sur le terrain prud-homal, l’ASM Clermont Auvergne et son ex-manager Franck Azéma est ainsi close. 

L’occasion pour l’ASM Clermont Auvergne de remercier Franck Azéma pour ses onze saisons au club et lui souhaiter une bonne continuation à l’USAP. »

Lors de l’audience qui s’était tenue le 28 juin dernier, le club Auvergnat avait demandé 783.400 euros d’indemnisation à son ancien manager pour « rupture anticipée hors cadre légal par un salarié engagé jusqu’au 30 juin 2023 ».

Cette somme correspondait au préjudice financier imputable aux changements dans le staff constitué ensuite par le nouvel entraîneur Jono Gibbes : il s’agit des indemnités versées à Didier Bès, Bernard Goutta, Sébastien Bourdin et Neil McIlroy.

Franck Azéma, désormais manager de Perpignan après avoir entraîné le RC Toulon, avait réclamé pour sa part 850.000 euros à son ancien club. Un montant correspondant à ses deux saisons de salaires qu’il aurait touchées en restant à l’ASM (son salaire brut mensuel étant de 35.130 euros), plus 50.000 euros (deux fois 25.000) pour préjudices.

Après avoir réglé le problème avec Alexandre Lapandry, c’est donc au tour de Franck Azéma d’être libéré de cette contrainte judiciaire.