Le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié s’est confié au micro de TF1, ce samedi soir à l’issue de la victoire des Bleus contre l’Ecosse, à Saint-Etienne.

Ce-dernier a dans un premier temps analysé la courte victoire des siens.

Il rappelle que les Écossais sont en avance d’un mois et demi dans leur préparation pour le Mondial par rapport aux Bleus. Extrait:

« Ce sont des matches de préparation, on se jette dans la compétition. Les Écossais ont débuté leur préparation un mois avant nous. On a terminé notre championnat plus tard. On a donc un mois et demi de retard par rapport aux Écossais dans la préparation. Mais on assume cela et il nous reste encore quatre semaines pour être prêt. Puis pendant la Coupe du monde, nous aurons aussi du temps pour nous développer jusqu’aux matches des phases finales. 

Il y a des choses que l’on ne sortira pas avant la Coupe du monde. Mais on a besoin de se trouver dans notre jeu, de reprendre les contacts, le combat et enchaîner les grosses intensités. On a eu beaucoup de déchet technique, on a fait tomber beaucoup de ballons ce soir. Mais on s’est mieux replacés ce soir. Mais on n’est pas encore juste sur beaucoup de séquences offensives et défensives. Ça reste un match de préparation. 

Je pense que ce groupe se bat depuis quatre ans sur toutes les compétitions et a 80% de victoires. Ce groupe existe. On va bientôt basculer dans le Mondial. »

Dans la foulée, Fabien Galthié a donné les verdicts concernant les blessures contractées par Cyril Baille et Romain Ntamack lors de ce match contre l’Ecosse. Extrait:

« On n’a pas fait d’examen encore. Mais sur les premiers diagnostics : pour Cyril Baille ce serait une grosse béquille à un mollet. Pour Romain Ntamack, c’est une hyper-extension du genou mais rien de plus. Il a préféré sortir. 

Il faut s’adapter donc on a modifié notre composition en faisant rentrer Louis Beille-Biarrey à l’arrière, en basculant Thomas Ramos à l’ouverture. C’est parfait pour notre préparation. L’Ecosse nous a imposé un gros niveau d’intensité. On arrive à tenir ce niveau d’intensité. »