L’ancien pilier du Stade-Toulousain, le Sud-Africain Maks Van Dyk se retrouve dans la liste des chômeurs.

Le joueur de 31 ans qui a été champion de France avec Toulouse en 2019 ne sait toujours pas de quoi sera fait son avenir.

Dans les colonnes du Midi Olympique, le Sud-Africain fait un point sur sa situation. Extrait:

« J’ai passé les deux dernières saisons à la Section paloise où je n’ai pas beaucoup joué, la faute à plusieurs commotions et une grosse blessure au coude. Du coup, je n’ai pas trouvé de club pour la saison prochaine… C’est pourquoi j’ai pris la décision de me faire opérer cette semaine d’une cheville, avant de me rendre au Cers de Capbreton. Mon but, désormais, c’est d’être en pleine forme fin septembre pour viser la période post-Coupe du monde, où certaines équipes auront sûrement besoin d’un joker. »

Selon lui, son statut de non JIFF le pénalise énormément. Extrait:

« Et c’est bien c’est ce qui me pénalise. Aujourd’hui, en raison des quotas à respecter, les clubs préfèrent engager des Jiff qu’un étranger pour les postes de deuxième ou troisième pilier. C’est pour cela qu’après en avoir discuté avec mon agent, nous avons décidé que la meilleure option était de viser un rôle de joker. On ne souhaite jamais la blessure de personne mais il est évident qu’avec un bloc de 17 matchs à négocier pour les clubs après la Coupe du monde, il va forcément y avoir de la casse… »

Maks Van Dyk essaye de relativiser, lui qui jouait une finale de Top 14 avec Toulouse il y a seulement quatre ans. Extrait:

« C’est la vie. C’est surtout la preuve que dans le rugby, tout va très vite aujourd’hui. On sait qu’on ne peut pas être tout le temps à son meilleur niveau, mais il suffit de manquer une saison ou deux pour disparaître des radars…

Heureusement, j’ai une expérience assez solide derrière moi et pas mal de confiance en moi pour négocier au mieux cette période. C’est pourquoi j’ai pris la décision de me faire opérer, afin d’être à 100 % pour le club qui aura besoin de mois d’ici deux mois. Je suis pilier droit mais je peux évoluer à gauche sans problème, j’espère que cette polyvalence pourra aussi jouer en ma faveur. »