L’ouvreur international Argentin Benjamin Urdapilleta s’est engagé en faveur de Clermont pour les saisons à venir.

L’ancien Castrais s’est confié via La Montagne pour évoquer ses débuts avec l’ASM.

Il affirme avoir hâte de travailler avec ses nouveaux coéquipiers. Extrait:

« Déjà, je suis arrivé deux semaines en retard contre ma volonté. J’ai hâte de travailler avec mes coéquipiers sur le terrain et commencer enfin mon aventure ici à Clermont-Ferrand.

Je viens juste d’arriver à Clermont. Et avec le décalage horaire depuis l’Argentine, je suis encore très fatigué. Cela fait un mois et demi que je n’ai pas parlé français et c’est un peu compliqué (rires). J’ai juste commencé un peu de vélo et un peu de muscu. Je vais attendre lundi pour commencer les choses sérieuses. »

Benjamin Urdapilleta connait très bien Christophe Urios. Il affirme ne pas être dépaysé. Extrait:

« Oui, c’est un peu pareil. On a eu des réunions ce matin pour parler du projet sportif.  C’est la même philosophie et je la connais parfaitement. J’aime leur façon de travailler et c’est aussi pour cela que je suis venu. J’adore ce fonctionnement. »

Il exprime sa détermination. Extrait:

« J’ai envie de faire gagner ce club pour qu’il retrouve sa vraie place dans le championnat. La vraie place de l’ASM ce n’est pas de terminer à la dixième place du Top 14. Clermont doit au minium se retrouver dans les six premiers. Je vais tout faire pour effectuer une bonne saison de manière à aider l’équipe à retrouver les sommets. »

Il évoque également l’importance du jeu au pied. Extrait:

« Il compte sur moi effectivement. Mais c’est le cas pour tous les ouvreurs. Le jeu au pied est un point très important dans le rugby moderne. Les équipes sont très compactes et donc très difficiles à déplacer. C’est donc important pour ton équipe d’avoir un jeu au pied efficace. L’entraîneur peut en tout cas compter sur moi. Je vais me donner à fond comme je l’ai toujours fait dans mes clubs précédents. »

Pour conclure, Benjamin Urdapilleta explique pourquoi il est rentré en Argentine quelques semaines. Extrait:

« J’ai toujours besoin de rentrer au pays. La saison est longue et être loin de la famille et des amis c’est difficile pour moi. Je parle aussi pour mon épouse qui est également argentine. Pouvoir passer un peu de temps avec nos racines et notre culture c’est important pour la tête. Cela permet de recharger les batteries. C’est bon pour le mental. Cela m’a vraiment fait du bien. »