Baptiste Chouzenoux expliquait avant la claque contre Toulouse que les Franciliens n’étaient pas des « trompettes »

Baptiste Chouzenoux expliquait avant la claque contre Toulouse que les Franciliens n’étaient pas des « trompettes »

Le samedi 10 juin 2023 à 11:13 par David Demri

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Interrogé par Midi Olympique avant la demi-finale lourdement perdue contre le Stade-Toulousain ce vendredi soir, le troisième ligne Francilien Baptiste Chouzenoux avait tenu un discours fort.

Dans un premier temps, il expliquait que le Racing possède un très bel alignement en touche et qu’il ferait tout pour déstabiliser les Toulousains dans les airs. Extrait:

« On a un bel alignement. Il faut qu’on ait des cartouches, si on veut jouer. Et puis, si on peut ennuyer les Toulousains et enlever quelques munitions à leurs attaquants, ça aidera. La touche est un point fort, évidemment. Mais j’espère ne pas avoir que ça : je touche du ballon, j’attaque, je défends. Je joue au rugby, quoi ! Il faut regarder un peu plus loin. Je sais faire autre chose.

Je fais de mon mieux, je donne tout ; ça suffit pour jouer très régulièrement au Racing mais malheureusement, ça n’a pas suffi pour devenir international. Le XV de France n’est pas ouvert à tout le monde et si on faisait tous partie des plans du staff des Bleus, les sélections n’auraient plus la même saveur, j’imagine… »

Dans un second temps, Baptiste Chouzenoux a pesté contre les médias qui critiquent de manière récurrente le Racing 92 concernant sa mêlée.

Il expliquait d’ailleurs que les joueurs du Racing n’étaient pas des trompettes. Extrait:

« Les critiques sont logiques parce que nous avons cette saison connu quelques trous d’air au niveau du combat collectif : à certaines périodes, on a subi sur les mêlées, les ballons portés, le jeu dur… Désormais, on est d’ailleurs un peu ciblé là-dessus : les arbitres nous regardent davantage, les adversaires veulent nous faire mal…

On se sert beaucoup de ce qui se raconte sur nous dans les médias. Quand on lit partout qu’on est des trompettes, ça nous pique. C’est un levier de motivation supplémentaire, pour nous. On a de l’orgueil et on ne se laissera pas rouler dessus. »

C’est raté pour les Franciliens.

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