Initialement, le Stade-Français devait jouer son match de barrage contre le Racing 92 ce samedi à 21h05.

Finalement, le match aura lieu à 14h00.

Pourquoi un tel revirement de situation ?  Tout simplement parce que le Paris-Saint-Germain accueille Clermont au Parc des Princes ce samedi à 21h00, dans le cadre de la Ligue 1.

La préfecture de police a indiqué – via Le Parisien – qu’il était impossible de programmer ces deux matches en même temps. Extrait:

« La concomitance des rencontres dans les stades Jean-Bouin et le Parc des Princes représente un facteur de risques important, notamment en termes de gestion des flux de spectateurs. De plus, il existe une convention entre les deux clubs et la ville, aux termes de laquelle chaque club s’est engagé à ce qu’une telle concomitance n’intervienne pas. »

Le directeur général du Stade-Français, Thomas Lombard s’est exprimé à son tour. Extrait:

« On a commencé à discuter lorsqu’on a vu que l’on pouvait terminer quatrième et se retrouver dans ce cas de figure. Il y a un engorgement sur ce secteur d’événements sportifs ce jour-là, avec également le tournoi de Roland-Garros. Et comme le premier du Top 14 doit affronter le vainqueur le vendredi suivant, on ne peut pas jouer un autre jour. Le vendredi 2, cela poserait des problèmes de récupération après la dernière journée dimanche. Le dimanche 4, pareil mais avec la demie. »

Un accord a donc été trouvé pour disputer ce match à 14 heures, un horaire inhabituel en Top 14.

Selon Thomas Lombard, jouer à 14h00 représente un obstacle pour certains supporters et il est bien plus compliqué de remplir un stade.

Aussi, le stade va devoir être évacué dès la fin du match et les hospitalités ne pourront pas se poursuivre. Un manque à gagner pour le club parisien, qui doit renoncer à sa traditionnelle bodega et à ses prestations VIP d’après-match.

Thomas Lombard enchaîne. Extrait:

« C’est une situation que l’on subit, on n’a pas tellement le choix. Les personnes que l’on sollicite nous disent que c’est dommage qu’il n’y ait rien en après-match. Ça fait partie du rugby, mais ça ne sera malheureusement pas le cas. »

Le club de la Capitale a même envisagé de délocaliser ce match de barrage. Extrait:

« La question d’une délocalisation s’est posée. Mais le laps de temps pour se retourner était très court, puisqu’on a eu la certitude qu’on allait accueillir le samedi seulement dimanche dernier à 23 heures. De plus, l’intérêt d’un barrage à domicile est de pouvoir bénéficier de l’avantage du terrain et du soutien de ses supporters.

C’est une mauvaise expérience qui fera date et qui doit servir à mieux anticiper pour la suite afin de ne pas se retrouver dans la même situation pour la fois suivante. Car on espère qu’il y en ait une autre. »