Condamné à deux ans de prison dont un an ferme pour avoir frappé sa femme vendredi dernier à Montpellier, le pilier international Français Mohamed Haouas est censé rejoindre le club de Clermont dès le 1er juillet prochain.

Problème : les dirigeants de l’ASM ne veulent plus embaucher le joueur malgré un précontrat de trois ans signés entre les deux parties.

Reste qu’à l’heure actuelle, Clermont se retrouve bloqué.

En effet, étant donné que cette peine de prison a été prononcée à l’encontre de Mohamed Haouas avant le début de son contrat avec Clermont, les dirigeants de l’ASM ne peuvent pas évoquer une faute grave pour rompre le précontrat.

Selon le journal L’équipe, deux solutions s’offrent désormais à l’ASM pour se séparer de Mohamed Haouas.

Le première solution est de licencier Mohamed Haouas. Le joueur sera alors en mesure de réclamer l’intégralité de son salaire, à savoir 36 x 36 000 euros bruts mensuels. Il s’agirait d’une solution catastrophique pour les finances de l’ASM.

La seconde solution serait de trouver un accord à l’amiable avec Mohamed Haouas concernant le montant de l’indemnité.

Selon L’équipe, le joueur a d’ores et déjà prévu de mandater un huissier à Clermont pour la reprise de l’entrainement et faire constater sa présence.

En parallèle, le service juridique de l’ASM cherche une nouvelle solution pour tenter de se séparer de Mohamed Haouas en payant le moins possible.

Une chose est sûre : Clermont a perdu les 200 000 euros versés à Montpellier pour obtenir la libération anticipée du joueur qui était lié avec le MHR jusqu’en 2024.

Affaire à suivre…