Var-matin a retrouvé Sébastien Fauqué !

Var-matin a retrouvé Sébastien Fauqué !

Le samedi 6 mai 2023 à 8:38 par David Demri

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Le journal régional Var-matin a retrouvé l’ancien ouvreur du Rugby Club Toulonnais Sébastien Fauqué qui a défendu les couleurs du XV de la Rade entre 2008 et 2010.

Treize ans après son départ, Sébastien Fauqué s’est confié via Var-matin.

Ce-dernier a donné de ses nouvelles.

Il explique notamment tenir un food-truck à Anglet, au Pays-Basque. Extrait:

« Après le rugby, il faut penser à la reconversion. Ça fait maintenant cinq ans que j’habite à Anglet, à côté de la cité universitaire. J’ai monté un food-truck sur le parking. C’est de la restauration rapide. Des burgers, des tacos, des paninis, un peu tout ce qu’aiment les jeunes (rires). Mais je suis en train d’évoluer. Je vais le garder pour des événements extérieurs et ouvrir une salle de restauration de 60 personnes. Mon père est cuisinier. Alors j’ai toujours un peu baigné dedans. En parallèle, je continue d’entraîner les seniors d’Anglet en Nationale 2. On s’est d’ailleurs maintenu au terme d’une belle saison. »

Il est revenu sur son arrivée à Toulon en 2008. Extrait:

« J’avais encore deux ans de contrat avec Montauban. Ça faisait six ans que j’y étais, je sentais que ça commençait un peu à s’essouffler quand Mourad Boudjellal a contacté mon agent. Il cherchait un « 10 » et le challenge m’a intéressé. Toulon a toujours été un club qui m’a attiré. Pour la petite histoire, j’avais déjà été contacté avant d’aller à Montauban mais ça ne s’était pas fait. Là, j’ai finalement franchi le pas!

Mon arrivée s’est faite en une semaine (rires). Ce n’était pas du tout prévu. C’était l’intersaison, j’étais parti en vacances et normalement je devais reprendre la prépa avec Montauban. En plus, avec ma femme, on allait se marier! En une semaine, j’ai quitté Montauban, je me suis marié et j’ai rejoint Toulon. Avec une grosse fête le samedi, la même le dimanche et une séance de physique le mardi dans le Var. C’était beaucoup de changement (rires) »

Il se remémore de débuts très compliqués sous le maillot Toulonnais. Extrait:

« Au début, on ne va pas se mentir, c’était très compliqué. On ne se connaissait pas. Forcément, c’est dur de s’intégrer et de s’adapter. On était trois « 10 » (avec Ramiro Pez et Tusi Pisi), on tournait souvent. On n’avait ni continuité ni confiance. Je passais de Montauban où j’étais le meilleur réalisateur de Pro D2, où tout me réussissait, à Toulon où j’ai perdu tous mes repères. Heureusement, j’ai commencé à me lier d’amitié avec Mafi Kefu et Matt Henjak. Ils m’ont accepté dans leur groupe et à partir de là, ça a été beaucoup plus simple. Sur le terrain, on avait des stars. Henjak, Mignoni – même si j’avais déjà joué avec lui à Dax –, Umaga qui avait repris, Kefu, Collins… Ce sont des mecs que je regardais à la télé! Me retrouver au milieu, en étant l’un des seuls Français, c’était particulier. J’ai quelques bonnes anecdotes sur eux! »

Il a ensuite vu débarquer Jonny Wilkinson à Toulon. Extrait:

« C’était une référence au poste d’ouvreur. Même si quand il est arrivé, il avait pas mal de soucis physiques après la Coupe du monde et qu’on ne savait pas trop comment il allait récupérer… C’était un joueur majeur du rugby. Pour moi, c’était quand même énorme de pouvoir évoluer à ses côtés. Même si je suis parti au cours de ma deuxième année à Toulon, en janvier, de ce que j’ai pu échanger avec lui, c’était vraiment positif.

Mais c’est vrai que de le voir arriver dans ton club, c’est particulier. Il avait une autre culture, une autre façon de s’entraîner, de travailler… J’ai appris beaucoup de choses à ses côtés. Tout était très pro chez lui. »

Pour conclure, Sébastien Fauqué affirme avoir vécu une expérience folle avec Toulon. Extrait:

« Beaucoup de choses. Il y a eu des hauts, des bas, mais franchement c’était une expérience de dingue! J’ai pu jouer avec des mecs de classe mondiale. Me retrouver là, au milieu, moi le gosse qui venait de très bas, du niveau amateur. Le club de Toulon m’a toujours fait rêver. Les générations des Champ, Melville, Louvet, pfff… C’était incroyable. Ça me régalait! Et je me suis régalé à Toulon. »

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