Gabin Villière raconte son retour à la compétition avec Toulon !

Gabin Villière raconte son retour à la compétition avec Toulon !

Le mardi 2 mai 2023 à 11:38 par David Demri

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L’ailier du Rugby Club Toulonnais, Gabin Villière a pu effectuer son retour à la compétition dimanche après-midi au Stade Mayol lors de la demi-finale de Challenge Cup remportée contre Trévise.

Lors d’un entretien accordé à Var-matin, l’international Français a exprimé sa joie de pouvoir enfin rejouer avec Toulon. Extrait:

« Je suis très heureux, c’était incroyable. Tout a été super. Le groupe, la journée, le stade plein, une victoire contre une grosse équipe italienne… ça fait vraiment plaisir! On peut croire que c’est simple. On peut se dire que c’est la troisième finale, mais c’est surtout un gros combat pour arriver jusque-là. Et je peux vous dire que ce combat, il n’est pas facile! »

Il avoue que son coeur a palpité à l’approche du match, lui qui n’avait plus joué depuis le mois de janvier à cause d’une blessure contractée avec le groupe France durant le Tournoi des Six-Nations. Extrait:

« Franchement, j’ai plutôt bien dormi oui (rires). La nuit a été bonne! Par contre ce matin, le cœur commençait un peu à palpiter. Que ce soit pendant le voyage, l’arrivée des joueurs à pied, le fait de retrouver les supporters, le stade, le couloir… Là, j’avoue, c’était un peu particulier. Même si c’était très prenant, je pense que j’ai réussi à bien le gérer.

Pour être honnête, c’est plutôt une heure avant que ça s’est joué. Je me suis rendu compte que j’allais enfin pouvoir retrouver la compétition et même le rugby. J’attendais ça depuis très longtemps alors, avant le coup d’envoi, c’était fort émotionnellement. Mais une fois le match lancé, place au jeu. Il n’y avait plus de questions à se poser. »

Dans la foulée, Gabin Villière confirme avoir traversé des moments difficiles en raison de ses nombreuses dernières blessures. Extrait:

« On passe tous par des moments difficiles. En ce qui me concerne, j’avoue que l’enchaînement a quand même été compliqué à gérer. Mais c’est comme ça. Les blessures font aussi partie du jeu. Elles arrivent à tout le monde. Il faut savoir garder la tête haute et bosser dans son coin. Ce qui me fait plaisir, c’est de voir que tout ce travail de l’ombre, derrière le groupe en salle ou au Cers de Capbreton a permis de rattraper un peu tout ce temps perdu et de revenir à 100% de mes capacités. Aujourd’hui, je me dis que c’est le principal. Le fait d’être là, je savoure. »

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