Les folles révélations de Sonny Bill Williams sur sa venue au RC Toulon en 2008 !

Les folles révélations de Sonny Bill Williams sur sa venue au RC Toulon en 2008 !

Le mercredi 26 avril 2023 à 18:36 par David Demri

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Le trois-quarts centre international Néo-Zélandais Sonny Bill Williams a disputé deux saisons au Rugby Club Toulonnais : entre 2008 et 2010.

Alors qu’il n’était connu de personne, le puissant joueur Néo-Zélandais s’est rapidement fait un nom après avoir impressionné avec Toulon.

Lors d’un entretien exclusif accordé à Var-matin, ce-dernier a expliqué la folle histoire autour de sa venue au Rugby Club Toulonnais, lui qui était encore lié avec le club des Canterburry pour quatre saisons. Extrait:

« À l’époque, je me suis mis à la boxe c’était pour payer une dette… Quand je suis arrivé à Toulon, j’avais un mandat de recherche contre moi… En fait, je n’avais pas respecté le contrat avec mon ancien club de XIII, les Canterbury Bulldogs. J’avais un contrat de cinq ans, et j’étais parti au bout d’une année. Alors, et c’est la loi, ils me demandaient un million de dollars. Je ne les avais pas, alors je me suis mis à boxer pour rembourser ma dette. C’est quand je suis rentré en Australie que j’ai finalement pu combattre. »

Il explique pourquoi il a décidé de signer au Rugby Club Toulonnais malgré ses quatre ans de contrat avec les Bulldogs. Extrait:

« Car c’était la seule équipe qui voulait m’aider à m’en sortir. Je n’étais plus heureux à Sydney, mon agent le savait, et un jour il m’a appelé et m’a dit « tu connais Tana Umaga? ». Je n’avais jamais joué à XV, même enfant, mais évidemment que je le connaissais (rires). Il m’a alors expliqué dit qu’il coachait une équipe dans le sud de la France et qu’il demandait des renseignements à mon sujet. J’ai répondu que si le club en question était capable de m’aider sur les questions de responsabilités civiles, et sur le fait de rompre mon contrat, j’étais prêt à venir… J’avais eu des contacts avec des clubs anglais avant, mais ils ne pouvaient pas m’aider.

La France n’étant pas dans le Commonwealth, la loi est différente, et Mourad Boudjellal m’a dit « c’est bon, tu peux venir ». Et quand je suis arrivé, on me menaçait de m’arrêter à la frontière si jamais, un jour, je voulais revenir en Australie. On me disait qu’au moment où je remettrais un pied sur le territoire, on m’arrêterait. Heureusement, mon agent avait compris les complications, m’a aidé et j’ai passé un deal avec lui, en lui expliquant que je payerai ma dette. »

C’est finalement un ami à lui qui a payé sa dette. Extrait:

« Un ami a payé ma dette. Moi, je n’avais pas l’argent. Mais j’avais un ami qui était champion du monde de boxe, qui m’a dit qu’il me permettrait de boxer sur ses galas, ce qui m’aiderait à rembourser l’argent que je devais. Dans la vie, les choses n’ont pas vocations à être simples. Sans difficulté, il n’y a pas de réussite. Donc je crois que cette période de ma vie devait être compliquée, mais elle m’a permis de devenir meilleur. »

Désormais à la retraite sportive, Sonny Bill Williams explique ne pas regretter d’avoir mis un terme à sa carrière. Extrait:

« Non, car chaque chose doit être vécue en son temps. C’est mon état d’esprit, et c’est ce qui me permet d’apprécier chaque jour, bien conscient que ça pourrait être le dernier. Être rugbyman a été une belle aventure, mais je ne suis pas juste un joueur de rugby. Je suis également un homme, un père, un mari. Lors de mes dernières saisons, j’avais un genou dans un sale état, je jouais sur une jambe… Je savais qu’il en était terminé du rugby. »

Pour conclure, le Néo-Zélandais explique de quoi est désormais fait son quotidien. Extrait:

« Je travaille à la télé, en Australie, pour commenter le rugby à XIII et à XV. J’ai également pas mal de projets pros. Mais je suis surtout père de quatre enfants, un job à plein temps (rires). »

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