Le saviez-vous ? Drew Mitchell a failli signer à Paris plutôt qu’à Toulon !
Le saviez-vous ? Drew Mitchell a failli signer à Paris plutôt qu’à Toulon !
Le mardi 25 avril 2023 à 18:22 par David Demri
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L’ancien ailier du Rugby Club Toulonnais, Drew Mitchells s’est longuement confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer son retour à Toulon le temps du Hall Of Fame.
Ce-dernier avoue avoir failli signer au Stade-Français Paris plutôt qu’au Rugby Club Toulonnais en 2013.
Il explique pourquoi il a finalement opté pour le RCT. Extrait:
« J’avais quelques propositions, notamment du Stade français, et autant vous dire que vivre à Paris était très attractif pour moi… Mais savoir que j’avais Matt, dans un pays étranger, et alors que je ne parlais pas un mot de français, était précieux. Avoir une personne avec qui tu as cette connexion si spéciale t’aide à t’intégrer. Matt m’envoyait des photos tous les jours (rires). Paradoxalement, sans y avoir mis les pieds, la région m’était assez familière grâce à Matt. Je n’ai donc pas hésité. »
Il raconte dans la foulée combien il est proche de Matt Giteau. Extrait:
« En 2010, j’étais témoin de son mariage (rires). Nous sommes devenus amis en 2004, lors de ma première tournée avec la sélection australienne. Il m’avait pas mal bizuté! Puis on a joué ensemble à la Western Force [entre 2007 et 2009], donc nous étions déjà meilleurs amis avant Toulon.
Parfois, tu as une connexion bien plus profonde qu’une amitié classique. Matt est loyal et a une place très importante dans ma vie. Comme sa famille d’ailleurs. Nous partageons la même vision de la vie, ce qui fait que ça a toujours été évident entre nous. Et vous savez, Matt a beaucoup voyagé entre le Japon et les États-Unis, alors on ne s’est pas vu toutes les semaines, mais quand on se retrouve, c’est comme si on s’était quitté la veille au soir. »
Il revient ensuite sur la prestigieuse équipe du RCT qui était alignée durant les année 2013 – 2015. Extrait:
« Il suffisait de regarder une composition pour se dire qu’il se produisait quelque chose de magique. Pourtant, au-delà des noms, ce qui rendait cette équipe différente, c’est que nous n’avions aucun ego. Personne ne se plaçait au-dessus du collectif, ne se pensait plus grand que l’équipe.
Une telle aventure à l’étranger, te permet de passer beaucoup de temps ensemble, de partager tes émotions. Puis disons que je mangeais cinq soirs par semaine chez les Giteau (rires). Nous étions déjà meilleurs amis, nous sommes devenus plus que des frères. »
Il ne manque pas de rendre hommage à Bernard Laporte. Extrait:
« Il n’était pas coach, seulement assistant (rires). Plus sérieusement, Bernard était un manager incroyable. Malgré les noms, il fallait parfois mettre un mec à l’écart, discuter avec le groupe, gérer les réactions. Il était habile pour gérer les émotions. »
Pour conclure, Drew Mitchell affirme que Toulon restera toujours sa deuxième maison. Extrait
« Souvent, tu vis les choses sans te rendre compte de l’impact qu’elles auront sur toi, sur ta vie. Et c’est quand tu reviens que tu prends une claque. Six ans sans revenir, mais tu reviens, tu vois des amis, des endroits, le stade où tu as passé tant de temps, tu retrouves le public de Mayol et tu prends conscience que Toulon était et sera toujours ta deuxième maison. »
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