Franck Azéma : « Un match contre Perpignan, ça sera toujours particulier »

Franck Azéma : « Un match contre Perpignan, ça sera toujours particulier »

Le mercredi 12 avril 2023 à 15:02 par David Demri

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Ce samedi après-midi, le Rugby Club Toulonnais accueillera Perpignan au Stade Mayol dans le cadre de la 22ème journée du Top 14.

A cette occasion, le quotidien régional Var-matin est allé à la rencontre de Franck Azéma, le manager du Rugby Club Toulonnais et ancien entraineur de l’USAP.

Ce-dernier l’affirme : un match contre Perpignan restera toujours particulier pour lui. Extrait:

« Oui, on ne va pas se le cacher. C’est mon enfance, ça représente des tas de connaissances. Même si aujourd’hui, je connais le staff mais plus personne côté joueurs, ça sera toujours particulier. »

Il précise être très attaché à la Catalogne. Extrait:

« J’y ai toutes mes attaches, ma famille. C’est l’endroit où j’ai fait mes débuts en première, où j’ai entraîné, que ce soit à Céret ou à Perpignan. Quand tu grandis quelque part, même si j’ai pas mal bougé avec mon père, ça te marque. Je suis toujours revenu au village. Pour les vacances scolaires à l’époque et même aujourd’hui, dès que je peux. J’ai une maison là-bas et je continue d’y aller. »

Il confirme que Toulon et Perpignan sont deux clubs qui se ressemblent. Extrait:

« Je pense que c’est vrai. À la fois dans l’état d’esprit sur le terrain, dans la ferveur qu’il peut y avoir dans les tribunes. Dans le Sud, il y a un engouement particulier. Ces deux régions se ressemblent aussi dans l’exagération qu’il peut y avoir par moments. Dans un sens comme dans l’autre. Mais je trouve que quand tu es joueur ou entraîneur dans un de ces clubs, c’est un bon moyen de se positionner. Il faut accepter la pression qu’il peut y avoir mais ça permet de vite savoir où tu en es.

Quand tu es à Perpignan, tu t’identifies beaucoup à ce qui te ressemble. Et Toulon, tant au niveau géographique qu’au niveau mentalité, c’est proche. »

Il explique dans la foulée comment lui est venue l’envie d’entraîner à l’issue de sa carrière de joueur. Extrait:

« Quand j’étais joueur, j’aimais passer du temps à l’entraînement avec les autres, notamment avec les jeunes. En fin de carrière, c’est venu vraiment naturellement. Je suis revenu à Céret quand j’étais encore joueur et au village, je me suis retrouvé avec Gérard Colomines qui m’a dit, à un mois de la fin de la saison: « Tu n’as pas le choix, avec Jérôme Pradal (ancien deuxième ligne avec qui Franck Azéma était rentré de Perpignan, Ndlr) vous prenez l’entraînement la saison prochaine ». C’est comme ça que j’ai démarré. On était en Fédérale 1 et franchement, j’y ai vite pris goût. La saison d’après, on m’a proposé de prendre les Reichel de Perpignan et le centre de formation. C’était parti! »

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