Selon les informations du journal Le Parisien, l’ex-président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte pourrait prochainement décrocher une mission auprès des Bleus, dans l’optique de la Coupe du monde.

Présent au stage des Bleus le 2 février dernier à Capbreton, Bernard Laporte avait tenu un discours devant les joueurs Tricolores.

Il était également présent aux côtés du XV de France la veille du match contre le Pays-de-Galles. Il a d’ailleurs remis le maillot aux Bleus à l’approche de cette rencontre.

Récemment, Bernard Laporte indiquait échanger régulièrement directement avec les joueurs, via SMS.

Il aurait ainsi contacté Anthony Jelonch après sa grave blessure (rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche) contre l’Écosse, le 26 février.

D’ailleurs, Fabien Galthié et Raphaël Ibanez sont très proches de Bernard Laporte et ne sont en aucun cas gênés par la proximité de l’ancien président de la FFR avec le groupe France, bien au contraire.

Selon Le Parisien, une collaboration pourrait avoir lieu entre l’équipe de France et Bernard Laporte.

D’après une source fédérale, « c’était une volonté à la fin du Tournoi de trouver à Bernard une fonction de consultant, une mission d’accompagnement auprès du XV de France. Une volonté partagée par Fabien et Raphaël en guise de reconnaissance. Il a investi dans le staff du XV de France et lui a donné les moyens de ses ambitions. »

Raphaël Ibanez et Fabien Galthié militeraient ainsi pour intégrer Bernard Laporte au sein du staff Tricolore.

Bien évidemment, Bernard Laporte ne sera pas présent sur le terrain mais pourrait avoir un rôle un peu plus reculé pour accompagner les Bleus lors du Mondial.

Le journal local se pose des questions sur ce nouveau poste que pourrait décrocher Bernard Laporte.

Selon le média, Bernard Laporte aurait des problèmes d’argent.

L’ancien entraîneur du Stade Français et de Toulon, sélectionneur des Bleus et secrétaire d’État aux Sports, serait aujourd’hui un homme en difficulté financière, qui doit rembourser ses frais d’avocats engagés depuis le début de ses ennuis judiciaires en 2017 et avancés par la FFR. La somme est rondelette et ses affaires, en dehors du rugby, ne seraient pas suffisamment florissantes pour lui permettre de régler l’ardoise.

Par ailleurs, d’autres, en interne, redoutent que son arrivée expose le côté sportif à des polémiques potentiellement déstabilisatrices alors que tous les voyants sont au vert pour le XV de France.

Affaire à suivre…