Afa Amosa : « Jouer là-bas, c’est un truc de fou, c’est la guerre, une arène de gladiateurs ! »

Afa Amosa : « Jouer là-bas, c’est un truc de fou, c’est la guerre, une arène de gladiateurs ! »

Le vendredi 24 mars 2023 à 17:20 par David Demri

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Ce week-end se jouera le choc de la 21ème journée du Top 14 entre l’Union Bordeaux-Bègles et le Stade Rochelais.

La rencontre se jouera à guichets fermés au Matmut Atlantique, devant plus de 42 000 personnes.

Le troisième ligne Agenais Afa Amosa s’est confié via Rugbyrama pour évoquer cette rencontre.

Ce-dernier a la particularité d’avoir joué dans les deux clubs.

Il explique que jouer au Matmut Atlantique est quelque chose d’impressionnant. Extrait:

« Ce sont deux équipes qui sont spéciales grâce leur public. D’ailleurs, j’ai joué deux fois au Matmut-Atlantique ! Une fois avec La Rochelle et une fois avec l’UBB. Ces matchs se jouent comme une finale : il y a la même mentalité, la même énergie. Dans le stade en plus, il n’y a pas que des Bordelais, il y a beaucoup de supporters rochelais. Je dirai même que c’est un derby équivalent à celui de la capitale entre Paris et le Racing 92.

Même les joueurs qui ne jouent pas pour La Rochelle et l’UBB sentent l’atmosphère et l’ambiance particulière. En plus, à La Rochelle, les supporters sont tout le temps gentils, même lorsqu’on a perdu. À Bordeaux c’est un peu pareil mais il y a quelques supporters plus difficiles. C’est peut-être parce qu’il y a le mix entre le foot et le rugby là-bas. Ce sont donc deux ambiances différentes mais dans les deux cas, il y a beaucoup de passion. »

Il l’affirme : jouer au Matmut Atlantique, c’est quelque chose de fou. Extrait:

« Jouer là-bas, c’est un truc de fou. C’est comme une arène de gladiateurs. Quand on rentre, tout le monde crie et sur le terrain, c’est la guerre. Après le match, dans les vestiaires, tout le monde est fatigué. Même quand on gagne, personne ne parle parce que tout le monde est mort de fatigue (rires). C’est une atmosphère incroyable. Personnellement, je n’ai jamais ressenti autant de sensations sur un match. Même quand je le compare au match que j’ai fait pour les Samoa à la Coupe du monde, le Matmut-Atlantique reste ce que j’ai vécu de plus fort. » 

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