Mattéo Le Corvec : « Je donnerai tout pour ce maillot ! »
Mattéo Le Corvec : « Je donnerai tout pour ce maillot ! »
Le vendredi 17 mars 2023 à 13:30 par David Demri
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Le jeune troisième ligne du Rugby Club Toulonnais, Mattéo Le Corvec s’est confié lors d’un entretien accordé au journal régional Var-matin.
Ce-dernier l’avoue : sa ville, c’était Perpignan.
C’est à l’USAP qu’il a commencé le rugby à l’âge de 4 ans. Extrait:
« Perpignan, c’était vraiment ma ville. J’ai commencé le rugby à 4 ans à l’USAP. Jusqu’à mes 11 ans, j’ai toujours joué là-bas. Mon premier souvenir, c’est le synthétique d’Aimé-Giral, juste à côté du stade des pros.
Je n’ai pas raté un seul match de mon père. J’avais la chance d’être en tribunes et d’avoir accès aux vestiaires… j’étais comme un fou. »
Questionné sur son jeu pratiqué avec le RCT, il avoue adorer les phases de combat. Extrait:
« J’aime les phases de combat. C’est le secteur de jeu dans lequel je me sens le mieux sur un terrain. »
Dans la foulée, Mattéo Le Corvec affirme que les supporters le comparent beaucoup à son père : Greg Le Covec.
Mattéo Le Corvec indique clairement vouloir se faire un nom pour qu’on arrête de dire qu’il est le fils de Greg. Extrait:
« Les gens veulent qu’on soit les mêmes. On va dire que déjà, je pense qu’on se ressemble physiquement (rires). Mais à son époque, il avait plus un profil d’un mec qui joue dans les couloirs. Il était un peu plus fin que moi. Je fais 114kg, il en faisait 102. On n’a pas forcément le même profil sur ce point. Après, on a aussi des points communs. Son ADN, c’était vraiment l’agressivité et là-dedans c’est vrai que je lui ressemble. À son époque, lui, c’était plutôt… (il hésite) la bagarre! (rires). Maintenant, on ne peut plus la faire donc je me tiens.
On nous compare tout le temps. En étant jeune, c’est un peu particulier. Quand on te parle, quand on s’adresse à toi, c’est le fils de Greg, et pas Mattéo. Ça n’a pas toujours été facile mais j’ai essayé d’en faire une force. En jouant de plus en plus avec la première, je me détache de cette image. Je me pousse à me faire un prénom. »
Aussi, le jeune Varois explique avoir beaucoup de chance de côtoyer certains grands joueurs tels que Sergio Parisse, Mathieu Bastareaud ou encore Facundo Isa. Extrait:
« Quand tu as la chance de côtoyer des mecs comme Sergio Parisse, Mathieu Bastareaud, Raphaël Lakafia ou encore « Facu » Isa, tu dois te nourrir de toute l’expérience qu’ils peuvent te transmettre. Tous les détails sont importants pour progresser. »
Il précise également vouloir se donner à 200% pour le maillot du RCT. Extrait:
« Je sais que je donnerai tout pour ce maillot. Alors sur le terrain, quand j’ai l’occasion d’y être, je m’envoie à 200% sur les plaquages. Quand tu mets un gros tampon et que t’entends le public crier derrière, c’est franchement quelque chose qui te transcende. »
Pour conclure, Mattéo Le Corvec explique être proche de son père. Extrait:
« C’est vrai qu’aujourd’hui, on échange vraiment tout le temps. Je sais qu’après un match avec les pros, même si je rentre cinq minutes, il va tout regarder et me dire: “Là tu aurais dû faire ça, là ça, ça c’est bien, ça moins. » Il me débriefe tout. On peut dire qu’il me suit à la trace. »
De son côté, Greg Le Corvec affirme parler énormément de rugby avec son fils, à la maison, et le conseiller au quotidien. Extrait:
« Pendant un certain temps, cela a été un peu compliqué. Il avait du mal à entendre et moi, j’avais du mal à lui parler. Depuis un moment, je sens que justement, c’est facile et naturel. On échange sur le rugby, même de manière générale. Il a évolué aussi mentalement. Je suis ancien joueur, alors forcément à la maison, on parle de rugby. Je sentais que passé un moment, ça l’agaçait, alors je me taisais (rires). Il pensait que je voyais que le négatif mais ce n’était pas du tout ça. »
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