L’ailier du XV de France, Ethan Dumortier s’est confié via L’équipe à l’issue de la large victoire bonifiée remportée par les Bleus contre l’Angleterre, ce samedi après-midi à Twickenham, dans le cadre de la 4ème journée du Tournoi des Six-Nations.

Et le Lyonnais affirme ne pas être près d’oublier son premier match à Twickenham.

Il exprime sa joie et la satisfaction de l’intégralité du groupe France. Extrait:

« Pour mon premier match à Twickenham, je m’en serai rappelé mais là, je vais m’en rappeler un peu plus. Ça fait partie des matches référence comme ceux face à la Nouvelle-Zélande (40-25, novembre 2021) et l’Afrique du sud (30-26, novembre 2022). On va construire sur ça pour aborder la fin du Six Nations et la Coupe du monde. Mettre 50 points à l’Angleterre, c’est exceptionnel

On ne s’enflamme pas, rien n’est acquis. On avait besoin de cette performance collective pour les têtes. On est très contents, mais on doit garder la tête froide et continuer à travailler. Avant le match, on s’était dit qu’on devait faire quelque chose de grand. On en avait les capacité, on l’a montré. C’est un bon indicateur. 

La dernière fois que les Anglais ont été battus de la sorte ici, c’était face aux Barbarians britanniques (défaite 52-21, le 19 juin 2022). Avant le match, on s’était dit qu’on devait faire quelque chose de grand, qu’on en avait les capacités. On l’a fait. Quand on voit les difficultés rencontrées par les équipes de France successives à Twickenham, ce Crunch fera date ! »

La joie est également intense pour Julien Marchand, le talonneur des Bleus. Extrait:

« Le but était de gagner. Avec la manière, nous sommes heureux. Il reste un match, il ne faut pas s’emballer non plus. On a pris beaucoup de plaisir. Il faut s’en servir et s’appuyer dessus pour bosser encore. On était venus pour gagner et continuer d’espérer dans ce Tournoi. On voulait creuser l’écart, ne pas se relâcher car le goal-average est important pour le Tournoi, donc on a essayé de le soigner jusqu’au bout. 

Tu profites quand tu sers tes potes dans les bras, pendant le tour d’honneur ou dans les vestiaires. Parfois, un regard suffit. Malgré l’ampleur du score, c’est impossible de savourer avant la fin du match. Tu profites quand tu sers tes potes dans les bras, pendant le tour d’honneur ou dans les vestiaires. Parfois, un regard suffit. C’est également le cas quand tu lis les messages de ta famille. »