Boudjellal taille patron

Boudjellal taille patron

Le dimanche 26 juin 2011 à 12:48 par David Demri

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Après avoir vendu sa maison d’édition de bandes dessinées, Mourad Boudjellal se consacrera pleinement à sa fonction de président du RCT dès la saison prochaine. Avec des idées et des rêves plein la tête.
« Faire du RCT le plus grand club d’Europe. » L’ambition de Mourad Boudjellal pour son club est à l’image du personnage : sans limites. Le bouillant président varois rêve en grand et afin de pouvoir travailler à temps plein à la réalisation de ses envies, il a décidé de vendre Soleil Productions, sa maison d’édition de bandes dessinées fondée en 1989 et qu’il dirigeait depuis. Profitant d’une offre qui « ne se refuse pas » selon ses dires, il a cédé 60% de ses parts à Guy Delcourt dans le but de pouvoir allouer 100% de son temps ou presque à la progression de Toulon. « Mon projet a toujours été d’ériger le Rugby Club Toulonnais au rang de grand club et j’ai compris que pour y parvenir, je devais m’y consacrer pleinement, explique Boudjellal dans un entretien accordé au quotidien La Provence. Jusqu’à présent, je n’en avais pas la possibilité et c’était extrêmement frustrant. Je ne le vivais pas bien du tout. En fait, j’étais comme un artiste-peintre dont la main et le pinceau ne suivent pas l’inspiration véhiculée par le cerveau. »
Déjà omniprésent sur la scène médiatique, où les journalistes se délectent de son phrasé et de son franc-parler désormais célèbres, Boudjellal sera bien plus proche de son club au quotidien. Mais il prévient, il n’empiétera pas sur le domaine de compétences de son staff technique. « Attention, je ne serai pas un ultra-président qui se mêle du sportif à tout bout-de-champ. Mais en rencontrant les joueurs récemment, je me suis aperçu qu’ils ne me connaissaient pas vraiment. De plus, il y a deux ou trois choses qui m’ont déplu la saison passée. » Le natif d’Ollioules a notamment peu apprécié ne pas être mis au courant de l’évolution de la situation d’Aubin Hueber, l’ancien entraîneur des avants toulonnais en conflit ouvert avec ses joueurs en fin de saison dernière. « Ça, je ne veux plus l’apprendre sur le tard. Pas question, pour autant, d’être le gendarme du RCT. En revanche, je veux être le garant d’un certain état d’esprit et d’une certaine envie. Je veux transmettre mon énergie, en somme. »
Boudjellal tient à donner un nouvel élan à son effectif. Il n’avait pas hésité à pointer du doigt la démobilisation de joueurs cadres lors de certaines rencontres ces derniers mois et les résultats sportifs mitigés (non-qualification pour les phases finales du Top 14 et élimination en quarts de la H Cup) l’ont définitivement convaincu de s’impliquer davantage dans les années à venir pour accélérer encore le développement du RCT. Pour réaliser ses envies de grandeur, il ne manque pas d’idées. « Je vais élaborer un système qui permettra de séduire le plus grand nombre de partenaires financiers, décrit le boss toulonnais. Le recrutement de joueurs d’envergure internationale assure, par exemple, une image de dimension mondiale au RCT. Il faut continuer d’aller dans ce sens entre autres, le tout pour offrir les moyens au club de progresser dans la hiérarchie. J’ai envie de fonder un modèle économique référent dans le monde du rugby. » La volonté d’innover de Boudjellal est à l’image de son personnage : sans limites.

Après avoir vendu sa maison d’édition de bandes dessinées, Mourad Boudjellal se consacrera pleinement à sa fonction de président du RCT dès la saison prochaine. Avec des idées et des rêves plein la tête.

« Faire du RCT le plus grand club d’Europe. » L’ambition de Mourad Boudjellal pour son club est à l’image du personnage : sans limites. Le bouillant président varois rêve en grand et afin de pouvoir travailler à temps plein à la réalisation de ses envies, il a décidé de vendre Soleil Productions, sa maison d’édition de bandes dessinées fondée en 1989 et qu’il dirigeait depuis. Profitant d’une offre qui « ne se refuse pas » selon ses dires, il a cédé 60% de ses parts à Guy Delcourt dans le but de pouvoir allouer 100% de son temps ou presque à la progression de Toulon. « Mon projet a toujours été d’ériger le Rugby Club Toulonnais au rang de grand club et j’ai compris que pour y parvenir, je devais m’y consacrer pleinement, explique Boudjellal dans un entretien accordé au quotidien La Provence. Jusqu’à présent, je n’en avais pas la possibilité et c’était extrêmement frustrant. Je ne le vivais pas bien du tout. En fait, j’étais comme un artiste-peintre dont la main et le pinceau ne suivent pas l’inspiration véhiculée par le cerveau. »

Déjà omniprésent sur la scène médiatique, où les journalistes se délectent de son phrasé et de son franc-parler désormais célèbres, Boudjellal sera bien plus proche de son club au quotidien. Mais il prévient, il n’empiétera pas sur le domaine de compétences de son staff technique. « Attention, je ne serai pas un ultra-président qui se mêle du sportif à tout bout-de-champ. Mais en rencontrant les joueurs récemment, je me suis aperçu qu’ils ne me connaissaient pas vraiment. De plus, il y a deux ou trois choses qui m’ont déplu la saison passée. » Le natif d’Ollioules a notamment peu apprécié ne pas être mis au courant de l’évolution de la situation d’Aubin Hueber, l’ancien entraîneur des avants toulonnais en conflit ouvert avec ses joueurs en fin de saison dernière. « Ça, je ne veux plus l’apprendre sur le tard. Pas question, pour autant, d’être le gendarme du RCT. En revanche, je veux être le garant d’un certain état d’esprit et d’une certaine envie. Je veux transmettre mon énergie, en somme. »

Boudjellal tient à donner un nouvel élan à son effectif. Il n’avait pas hésité à pointer du doigt la démobilisation de joueurs cadres lors de certaines rencontres ces derniers mois et les résultats sportifs mitigés (non-qualification pour les phases finales du Top 14 et élimination en quarts de la H Cup) l’ont définitivement convaincu de s’impliquer davantage dans les années à venir pour accélérer encore le développement du RCT. Pour réaliser ses envies de grandeur, il ne manque pas d’idées. « Je vais élaborer un système qui permettra de séduire le plus grand nombre de partenaires financiers, décrit le boss toulonnais. Le recrutement de joueurs d’envergure internationale assure, par exemple, une image de dimension mondiale au RCT. Il faut continuer d’aller dans ce sens entre autres, le tout pour offrir les moyens au club de progresser dans la hiérarchie. J’ai envie de fonder un modèle économique référent dans le monde du rugby. » La volonté d’innover de Boudjellal est à l’image de son personnage : sans limites.

Source: rugby365.fr

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  1. Lavaroise 26 juin 2011 at 14h

    Guazzini qui en faisait 3 tonnes autour des matches du SF = promotion du club et du rugby

    Blanco qui se consacre au BOPB = développement du club pour en faire un grand champion et LE club du Pays Basque (au détriment de Bayonne)

    Boudjellal qui se consacre à Toulon pour en faire un grand club d'Europe = PRETENTION… et oui ! Depuis l'annonce de la vente des Editions du Soleil, la saison des critiques est ouvertes ! Boudjellal se la pète, il est imbu de lui même, il s'y croit, Toulon grand club européen hahahaha et blablablablabla…

    Heureusement que Boudjellal et Toulon sont là sinon, certains s'ennuieraient de n'avoir personne sur qui cracher

  2. Georges 26 juin 2011 at 16h

    :)Laissons les cracher sur notre Président…ils crachent en l'air…et cela leur retombera tôt ou tard sur leur gueule !!!.. " cracher contre le ciel , c'est se cracher au visage ! "…aurait repris un Proverbe Grec Antique !!!!!! ALLEZ TOULON 🙂

  3. Hellboy 26 juin 2011 at 17h

    http://blog.lefigaro.fr/rugby/2011/06/boudjellal-

    Le top 10 des déclarations de MB par… Le Figaro.

  4. Lavaroise 26 juin 2011 at 17h

    Avec toutes les boudjellaleries qu'il nous offre, ils n'ont pas choisi les meilleures

  5. Hellboy 26 juin 2011 at 17h

    Je les soupçonne d'avoir voulu faire un trait d'ironie à son propos. Ca sent un peu le foutage de gueule qui tombe à plat, ou le mépris d'un ignorant.

    Sauf qu'il a souvent eu raison, d'une part, et d'autre part le jour ou le Figaro y connaitra quelque chose au rugby, ça se saura… 😀

    Bon, ce n'est qu'un blogueur, mais pour blogger sur le site du Figaro, ça montre toute l'étendue culturelle et rugbystique de l'auteur…

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