Frédéric Michalak : « Toulon, c’était quand même un truc de dingue »

Frédéric Michalak : « Toulon, c’était quand même un truc de dingue »

Le samedi 18 février 2023 à 15:47 par David Demri

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Lors d’un entretien accordé au journal régional Var-matin, Frédéric Michalak a expliqué comment il a débarqué au Rugby Club Toulonnais en 2012 après avoir tenté une expérience en Afrique du Sud du côté des Natal Sharks.

Il affirme avoir été contacté par l’ancien président du RCT : Mourad Boudjellal. Extrait:

« Lors de mon deuxième départ en Afrique du Sud juin 2011, le président Boudjellal m’a rapidement appelé. Bernard Laporte me connaissait de l’équipe de France, et voulait également que je vienne. C’était un moment de ma carrière où je voulais vivre une expérience dans un autre club en France, et ç’a été une décision géniale. L’environnement était hypercompétitif. Encore plus que ce que j’avais connu jusqu’alors. Il y avait deux à trois internationaux pour chaque poste…

Après mon premier départ aux Sharks, je suis revenu à Toulouse, et ça ne s’est pas forcément bien passé. Je me suis blessé au genou, et tout ne s’est pas déroulé comme je l’aurais espéré… Alors quand j’ai senti que tout n’allait pas pour le mieux, je suis rentré aux Sharks. J’ai immédiatement joué, performé et j’ai probablement fait la meilleure saison de ma carrière. Malheureusement, je n’ai pas participé à la Coupe du monde 2011. Comme on dit: « loin des yeux, loin du cœur ». Sauf que Philippe Saint-André, quand il a repris la sélection, m’a expliqué qu’il m’avait vu en Afrique du Sud, et qu’il souhaitait me réintégrer. Alors j’ai décidé de revenir en Top 14. Et là, Toulon a été l’un des seuls clubs à avoir ce désir de me remettre en selle. Je n’ai pas hésité. Alors bien sûr, je gardais cet inoxydable attachement au Stade, mais j’étais surtout heureux de rejoindre Toulon. »

Il explique ensuite pourquoi il a rapidement accepté de relever ce nouveau challenge du côté de Toulon. Extrait:

« C’est justement le challenge qui m’a animé. Puis j’étais convaincu que plus j’allais être entouré de mecs performants, plus j’allais élever mon niveau. Je peux vous assurer qu’il était impossible de ne pas progresser avec autant de mecs talentueux autour… Toulon, c’était quand même un truc de dingue. On ne verra plus jamais une équipe composée d’autant de joueurs d’un tel niveau, avec autant de sélections à tous les postes… C’était inimaginable. Le vestiaire, l’ambiance, l’exigence, la remise en question… Ça transpirait le très haut niveau. Et sur la qualité des passes, des courses, leur exécution… ça frôlait l’extraordinaire, avec des mecs qui étaient considérés de l’extérieur comme des mercenaires, mais qui n’étaient pas du tout dans cet d’esprit, et qui voulaient gagner avec Toulon. Ça a créé quelque chose d’assez unique. »

Pour conclure, Frédéric Michalak affirme qu’il était toujours très motivé lors des matches contre Toulouse. Extrait:

« Quand on croisait Toulouse, j’avais un appétit décuplé. Quand tu as grandi dans un club, que tu as connu toutes les catégories, tu connais tout le monde en face. Tu joues contre tes frères… Alors tu veux les battre (rires)! C’était aussi une manière de dire « regardez, je suis toujours là ». »

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