Les révélations de Brian Alainu’Uese sur son rôle de capitaine à Toulon

Les révélations de Brian Alainu’Uese sur son rôle de capitaine à Toulon

Le mercredi 1 février 2023 à 13:58 par David Demri

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Le deuxième ligne du Rugby Club Toulonnais, Brian Alainu’Uese s’est longuement confié dans les colonnes du journal régional Var-matin pour évoquer sa carrière avec le RCT.

Questionné sur l’absence de leader au sein du groupe Toulonnais, le joueur Samoan réagit. Extrait:

« On ne peut pas forcer quelqu’un à prendre le leadership. En revanche, on doit s’assurer que chaque joueur, quelles que soient ses qualités, donne 100% de ce qu’il a à donner pour l’équipe, et qu’il soit investi dans ses responsabilités. Il n’y a qu’ainsi qu’on progressera en équipe.

Un leader, selon moi, est quelqu’un qui rassure ses coéquipiers. Il faut que les mecs se sentent fiers et en sécurité à l’idée de jouer à ses côtés. En revanche, il n’y a pas qu’un seul profil de leaders: il y a ceux qui excellent dans les prises de parole et ceux qui montrent l’exemple. L’objectif d’un leader est de faire que chaque mec de l’équipe aille chercher au plus profond de sa personnalité ce qu’il peut apporter au reste du groupe. »

Il explique dans la foulée comment il a été désigné capitaine du RCT pour le match contre Pau, le week-end dernier. Extrait:

« Pierre Mignoni et Franck Azéma m’ont expliqué dès le début de semaine qu’ils pensaient à moi. J’ai alors accepté, et simplement répondu « ok, pas de problème. Je vais faire de mon mieux, tant que c’est pour aider l’équipe ». Puis ils l’ont annoncé au groupe. Toulon est un club immense, et je me sens privilégié… J’étais un peu surpris, car je ne suis pas forcément compétent pour faire de longs discours (rires).

Pour dire vrai, sachant que Benoît Paillaugue, Antho Etrillard, Swan Rebbadj, ou encore Facu Isa étaient là, ça m’a surpris… » 

Lors de cette rencontre, il était accompagné par Swan Rebbadj pour s’exprimer auprès de l’arbitre. Extrait:

« Je comprends les expressions et le « langage rugby » en français, donc c’était ok. Et quand j’avais des questions, Swan était à mes côtés en première période. Ensuite, Benoît, Gabin Villière et Basta n’étaient jamais très loin. Puis finalement, je n’ai pas vraiment discuté, hormis pour demander les trois points ou la touche (rires).

Il fallait justement que je reste le même personnage dans le groupe. Je ne devais pas me forcer à prendre la parole. J’ai donc fait mon job, travaillé dur et je me suis appuyé sur les autres leaders. »

Par ailleurs, il avoue ne pas avoir préparé de discours d’avant-match. Extrait:

« Non, j’ai seulement tenté de dire ce que j’avais sur le cœur. Je savais que j’allais devoir prendre la parole lors de l’entraînement de la veille, puis avant la rencontre, mais je ne me suis pas mis de pression. J’ai laissé le moment venir et mon instinct faire, afin de ne pas me polluer l’esprit. »

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