Ronan O’Gara : « J’ai utilisé des mots horribles »
Ronan O’Gara : « J’ai utilisé des mots horribles »
Le samedi 21 janvier 2023 à 15:26 par David Demri
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Le manager du Stade Rochelais, Ronan O’Gara s’est confié via L’équipe pour évoquer sa suspension de 10 semaines lui qui a tenu des propos beaucoup trop salés lors d’un échange par SMS avec le patron des arbitres Français, Franck Maciello.
Ce qu’il tire de cette suspension ? Que sa présence auprès du groupe est bien plus importante que ce qu’il pouvait penser. Extrait:
« J’en tire que ma présence est importante, même les jours des matches. J’ai peut-être surestimé la capacité des joueurs à penser par eux-mêmes. Peut-être que ça a été une faiblesse de ma part. On est en train de régler ça. Toutes les grandes équipes sont menées par les joueurs, ils n’ont pas besoin d’avoir un entraîneur qui râle à côté d’eux. Mais je ne pense pas que mon absence les jours de match ait pesé sur nos résultats. Parce que du lundi au vendredi, je pouvais travailler avec le groupe. Les joueurs et le staff m’ont vraiment soutenu et ça s’est bien passé les jours de match. »
Il revient sur ses propos « horribles » émis à l’encontre de Franck Maciello. Extrait:
« Je dois lever la main, j’ai utilisé des mots horribles parce que j’étais frustré et triste. Quand tu fais quelque chose d’horrible, tu acceptes la sanction. Et en même temps, je suis un peu perdu… et ça m’a énormément gonflé. Parce qu’on a dit que j’avais porté atteinte à l’intérêt supérieur du rugby. Quand je prends un peu de recul, je me dis qu’un joueur qui en a tapé avec la tête un autre qui était au sol (Mathieu Acebes, sur Jonathan Danty lors de Perpignan-La Rochelle, le 31 décembre) a pris une semaine de suspension de moins que moi… C’est un peu une contradiction. »
Pour conclure, Ronan O’Gara affirme ne pas vouloir être affecté par ces sanctions. Extrait:
« J’ai fait un pacte avec moi-même : je ne veux pas les (ceux qui ont déterminé sa suspension) laisser décider de mon humeur. S’il y a eu cette décision, c’est comme ça. Moi, je ne change pas. C’est ma force. Quand j’étais joueur, j’avais décidé que chaque matin, ça ne serait pas mon entraîneur qui déciderait de mon humeur. Aujourd’hui, j’applique toujours cette idée quand c’est pertinent dans ma vie. Si tu as des convictions fortes, c’est facile d’agir comme ça. »
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