Le jeune deuxième ligne du Rugby Club Toulonnais, Matthias Halagahu s’est confié via Midi Olympique pour évoquer le match de Challenge Cup à venir contre Bath, lors duquel il sera titulaire.

Ce-dernier est dans un premier temps revenu sur la colère des supporters Toulonnais en raison des mauvais résultats de l’équipe. Extrait:

« Si tu prends le côté excessif dans les bons moments, tu prends aussi le pain noir quand il arrive. Je préfère que ça gueule, que ce club soit plat. C’est à nous de faire changer la vie extérieure. Ce n’est pas aux supporters de changer. On se fait bouger de partout. A nous de rester ensemble pour gagner. »

Ce-dernier a gagné du temps de jeu contre Zebre, en Challenge Cup. Il estime avoir réussi à faire bouger la hiérarchie. Extrait:

« C’était un match pour relancer la concurrence et je pense que l’on a réussi. La hiérarchie a bougé, c’était important pour nous, mais surtout pour Toulon. »

Selon lui, il n’était pas prêt pour le haut-niveau à l’âge de 19 ans. Il explique désormais vouloir se montrer davantage consistant et espère un jour pouvoir jouer l’intégralité d’un match avec le RCT. Extrait:

« Je n’étais pas prêt pour le haut-niveau à 19 ans. Avec la blessure au genou, j’ai forcé sur la musculation. Je me sens plus costaud pour résister aux impacts. Maintenant, je dois être plus consistant sur une heure de jeu, avant de viser les 80 minutes. Je fais des mauvais choix sous la fatigue. Je peaufine ma formation pour devenir un deuxième ligne sérieux de Top 14. Après, il faudra chercher ce petit truc, une fois que les bases seront solides, pour passer le camp entre le monde pro et international. »

En fin de contrat avec Toulon au mois de juin 2024, Matthias Halagahu ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir.

Il ne le cache pas : si tout est bouché du côté du RCT, il sera contraint de quitter son club de coeur. Extrait:

« Ca ne sera pas facile. Ici, il y a la famille, c’est mon club. Je ne vois le rugby qu’à travers le RCT. C’est dur de se projeter ailleurs, je ne vais pas mentir. Si c’est bouché ici, il faudra suivre l’exemple d’autres copains. Il n’y a pas de honte à partir ailleurs et à réussir. Mais ma fierté c’est de porter ce maillot. Jouer à Toulon, c’est quelque chose de fort. »